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Climat des affaires
Le moral des patrons s’améliore

06 octobre 2015 Affaires
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Les entrepreneurs français retrouvent le sourire. Le mois d’août 2015 a été marqué par une embellie économique inédite depuis 2011.

 

Reprise en vue ?

En août, l’Insee a constaté une amélioration dans le climat des affaires en France, tous secteurs confondus. Cet indicateur a atteint son plus haut niveau depuis l’été 2011. Les économistes en viennent à soupçonner l’OCDE d’avoir été pessimiste : l’organisation internationale tablait initialement sur une croissance inférieure à 1 % pour 2015.

La thèse de l’accélération conjoncturelle, émise au début de l’année, semble se confirmer. Le ministre des Finances Michel Sapin s’en est aussitôt réjoui, notant que « la reprise se diffuse dans l’économie ».

Un vent d’optimisme chez les chefs d’entreprise

Chaque mois, l’Insee analyse le climat des affaires en France en interrogeant 10 000 chefs d’entreprise sur leur ressenti. L’indicateur qui synthétise cette appréciation conjoncturelle est quasi stable depuis mai. Mais en août, il a progressé d’un point et franchi, pour la première fois depuis quatre ans, le seuil des 100 points, qui correspond à sa moyenne de long terme. Ce baromètre indique une activité favorable dans les secteurs des services, de l’industrie et du bâtiment.

Autre point encourageant : l’indicateur de retournement, qui permet de détecter le moment où la conjoncture économique amorce un retournement, indique depuis plusieurs mois une situation favorable.

Mais la prudence reste de mise

Le cours du pétrole décline, l’euro perd de sa valeur face au dollar et les taux d’intérêt sont au plus bas. Ces trois phénomènes incitent des économistes comme Christopher Dembik de Saxo Bank ou Jean-Marc Daniel, enseignant à l’ESCP Europe, à tirer des parallèles entre le contexte actuel et la reprise des années 1980-1990. Interrogés par le Figaro, ils disent espérer une croissance de 2, voire 2,5 % pour la fin du quinquennat de François Hollande.

Mais ces experts affirment également que ces trois facteurs ne suffiront pas à doper la croissance. L’amélioration reste fragile. Le marché chinois, qui représente une part importante de l’investissement industriel en France, est actuellement très fluctuant. Si le ralentissement de la croissance de la Chine se poursuit, l’impact sur le PIB français se fera inévitablement ressentir.

Par ailleurs, la reprise observée en France n’a pour le moment pas d’effet sur le chômage : le nombre de demandeurs d’emploi enregistrés en août a connu une hausse de 0,6 % par rapport à ceux de juillet et de 4,6 % en un an.

 

 




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