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Témoignage Mariem Bourourou

 

1er Prix de thèse 2016 du CMCU – Le comité mixte franco-tunisien pour la coopération universitaire

 

Mariem Bourourou, 30 ans, Docteur en chimie des matériaux

 

Votre parcours avant le départ en France 

Après mon baccalauréat, j’ai entamé une maîtrise en chimie à la Faculté des Sciences de Monastir (FSM), j’ai ensuite poursuivi par un master de recherche au laboratoire des interfaces et matériaux avancés (LIMA), cette unité entretenait un partenariat avec le département de chimie moléculaire (DCM) de l’Université de Grenoble en France. J’ai donc validé mon Master 2 en Mai 2012 et j’ai tout de suite poursuivi par une thèse en cotutelle entre ces deux unités de recherche.

Vos moyens de financement pendant la thèse

Le DCM (mon laboratoire d’accueil en France) s’est chargé de demander une bourse de la région Rhône Alpes pour financer les 6 premiers mois de ma thèse en France, j’ai ensuite postulé pour une bourse MIRA (mobilité internationale Rhône Alpes), une bourse d’alternance et un financement du CMCU (Comité mixte franco-tunisien pour la coopération universitaire). Je me tenais informée de l’actualité autour des financements et des bourses et j’ai profité de l’expérience de mes prédécesseurs.

Votre sujet de recherche

C’est la conception de nouveaux matériaux de bio-électrodes pour des applications de biocapteurs et bio-piles à combustible. C’est un sujet innovant qui permet la conception de matériaux à coût réduit, plus stables et plus puissants. Ce qui m'a d'ailleurs permis de décrocher le 1er prix de thèse 2016 du  CMCU.

Votre situation actuelle

Je suis actuellement en postdoc à l’Université de Lorraine, à Institut Jean Lamour de Nancy, je me suis engagée dans ce projet pour 2 années après un premier postdoc à Grenoble.

Vos perspectives

C’est un peu compliqué comme question… Je ne sais pas si d’autres opportunités vont se présenter mais l’objectif est de trouver un poste stable dans la recherche, devenir maitre de conférences ou chercheur. C’est difficile de décrocher un tel poste, il faut avoir un très bon dossier, plusieurs publications et mon parcours est modeste par rapport à certains qui ont plus de publications que moi.

A l’heure actuelle, je préfère encore enrichir mon parcours scientifique.

Je me considère quand même comme étant très chanceuse, j’ai été très bien encadrée et orientée et je n’ai pas eu le temps de chômer en France, beaucoup de gens m’ont soutenu et j’ai en plus travaillé sur un sujet innovant où j’ai pu publier des articles dans des journaux à fort impact.

Vos Conseils aux étudiants sur le départ

Il faut aller jusqu’au bout, il ne faut pas baisser les bras même si, au départ, on fait face à plusieurs difficultés : la procédure de visa, le premier voyage, la recherche de logement, le financement…

Il ne faut surtout pas faire de la recherche sans être convaincu, personnellement, je me suis lancée dans ce domaine parce que j’étais vraiment passionnée, que j’aimais cet aspect d’investigation et que j’aimais surtout trouver des solutions.

Vos impressions sur France Alumni

C’est très intéressant, ce réseau facilitera la tâche aux étudiants sur le départ et à ceux qui souhaitent monter des projets en Tunisie ou participer à des projets entre les deux pays.

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