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Deux Césars pour le film algérien "Papicha"

03 mars 2020 Affaires
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Deux Césars pour "Papicha" de la cinéaste algérienne Mounia Meddour

 

Le long métrage a décroché, le 28 février 2020, le César du premier film et celui du meilleur espoir féminin. 

 

Doublet pour Papicha à la 45e édition de la cérémonie des César marquée par la controverse autour du réalisateur Roman Polanski. Le film de Mounia Meddour, ode à la liberté et à la résistance des femmes en Algérie à travers le destin d'un groupe de jeunes filles au début de la décennie noire (1991-2002), est reparti avec deux César le 28 février 2020 : celui du meilleur premier film et celui du meilleur espoir féminin pour la comédienne Lyna Khoudri.

Un "témoignage" du combat des Algériennes

 

Papicha puise son inspiration dans les souvenirs de la cinéaste. "Il m'a fallu énormément de courage pour me décider à raconter cette histoire personnelle, qui est douloureuse aussi, mais qui était nécessaire. C'est un témoignage important du combat des femmes en Algérie, du combat des femmes de façon générale", a confié Mounia Meddour en recevant son prix à la Salle Pleyel à Paris. 

Fille du réalisateur algérien Azzedine Meddour, la cinéaste a fait une année d'étude de journalisme en Algérie, avant que sa famille décide de quitter le pays, où son père était menacé. Son César à la main, Mounia Meddour a rendu un vibrant hommage à l'Algérie. "Merci de nous remercier de l'autre côté de la Méditerranée. Et je dirais 'One, two, three, Viva l'Algérie' ", a-t-elle poursuivi. "Merci au Festival de Cannes, à Thierry Frémaux, qui a permis au film de vivre comme il vit aujourd'hui".

Remarqué en mai 2019 sur la Croisette, dans la section Un certain regard, puis récompensé par trois prix au Festival du film francophone d'Angoulême dont le Valois de la meilleure actrice pour Lyna Khoudri, Papicha raconte l'histoire de Nedjma, étudiante à Alger dans les années 1990. Alors que la situation politique se dégrade - affiches placardées en dehors puis dans la cité universitaire, filles en hijab intervenant pendant les cours puis dans les chambres, actes de violence -, la jeune fille décide de braver les interdits en organisant un défilé de mode. 

Dans la peau de Nedjma

 

Aux César, Lyna Khoudri a ouvert le bal des récompenses pour Papicha. La comédienne franco-algérienne de 27 ans a reçu son trophée des mains de l'actrice Aïssa Maïga qui venait de faire un plaidoyer pour plus de diversité dans le cinéma français. "Je suis très honorée que ce soit toi qui me remette ce César", a-t-elle déclaré en recevant la distinction. "J'ai longtemps rêvé de ce moment (...). Et là c'est vrai, et je me dis pourquoi, et en même temps je me dis pourquoi pas", a-t-elle ajouté. 

Née à Alger, fille d'un journaliste et d'une professeure de violon qui ont dû quitter l'Algérie dans les années 90, Lyna Khoudri a auparavant joué notamment dans Les Bienheureux de Sofia Djama, qui lui a valu le prix Orizzonti de la meilleure actrice à Venise en 2017. Son personnage était d'ailleurs une rescapée de la décennie noire. 

Elle a aussi joué dernièrement notamment dans Hors normes d'Olivier Nakache et Eric Toledano et dans la mini-série de Rebecca Zlotowski Les Sauvages, avec Roschdy Zem qui est reparti avec le César du meilleur acteur pour son rôle dans Roubaix, une lumière d'Arnaud Desplechin. Elle sera prochainement à l'affiche du film de Wes Anderson The French Dispatch

 

Source : www.francetvinfo.fr

 

 




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