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Rencontre avec Amina ALLAOUA, diplômée de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC)

L’idée de poursuivre mes études en France m’est venue très tôt. Alors que j’étais au collège, j’étais inscrite au Centre National d'Enseignement à Distance (CNED) en vue de suivre le programme français […].  Arrivée à Paris, mon mode de vie a changé et je me suis retrouvée dans un nouvel environnement que je devais décrypter. Cela dit, j’ai vite réussi à m’habituer à ce nouveau rythme, sans même m’en rendre compte. […]. J’ai aujourd’hui le souhait d’accompagner mes compatriotes dans la concrétisation de leur projet d’études en France. A ce titre, je suis membre de l’Association Etudiants et Cadres Algériens en France (ECAF) ».

Amina décide d’effectuer une mobilité en France en vue de renforcer ses compétences dans le domaine des sciences et des technologies. Elle obtient un Master 2 en Chimie parcours polymères fonctionnels de l’Université Paris 12. Amina est membre active de l’Association des Etudiants et Cadres Algériens de France en vue d’accompagner les nouveaux étudiants algériens inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France. Elle partage aujourd’hui son expérience et ses conseils.

 

Un mot sur votre parcours académique en France :

 

L’idée de poursuivre mes études en France m’est venue très tôt. Alors que j’étais au collège, j’étais inscrite au Centre National d'Enseignement à Distance (CNED) en vue de suivre le programme français. Fascinée par la conception de médicaments, j’ai toujours souhaité exercer le métier de pharmacienne dans l’industrie. J’ai d’abord tenté une Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES) à l’Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne (Paris 12), sans succès. Cela dit, cette première expérience m’a beaucoup apporté. J’ai ainsi appris à m’organiser, à travailler sous pression, à persévérer et à développer mon efficacité. J’ai décidé ensuite d’effectuer une licence en Chimie. Il s’agit d’un domaine d’études très vaste qui englobe plusieurs spécialités. J’ai choisi de m’orienter vers le secteur « Bâtiments et Travaux Publics » et je me suis spécialisée dans la chimie routière, une spécialité qui m’était totalement inconnue. Mon ambition était d’exercer un métier lié à la recherche et le développement dans le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP). J’ai obtenu un Master 2 en Chimie parcours polymères fonctionnels de l’Université Paris 12.

 

L’Association ECAF et l’accompagnement des nouveaux étudiants algériens en France :

 

La principale difficulté à laquelle j’ai été confrontée à mon arrivée en France est la gestion des démarches administratives. Je n’étais pas habituée à ce type de procédures en Algérie. J’ai aujourd’hui le souhait d’accompagner mes compatriotes dans ce type de démarches et dans la concrétisation de leur projet d’études en France. A ce titre, je suis membre de l’Association Etudiants et Cadres Algériens en France (ECAF).

L’Association ECAF a pour mission d’accueillir, d’informer, d’orienter et d’accompagner les étudiants et cadres algériens pendant leurs parcours universitaires ou professionnels, et de créer un échange constructif et des liens d’amitié entre eux, grâce aux bénévoles et aux sympathisants de l’association. À cet effet, l’association a pour objectif d’accompagner les étudiants algériens en France, depuis leur arrivée, et pendant leur parcours en France. L’association ECAF a aussi pour objectif de créer un échange constructif et des liens d’amitié notamment à travers l’organisation d’événements culturels et humanitaires.

En ces temps de crise, plusieurs actions en faveur des étudiants algériens en France ont été menées : un programme dédié à l’entraide entre professionnels et étudiants algériens dans leur recherche de formations, de stages ou d’emploi, une campagne d'aide à l'endroit des étudiants algériens en France se trouvant dans une situation économique difficile liée à la crise sanitaire, une plateforme permettant de créer des systèmes de parrainage entre étudiants algériens récemment arrivés en France et leurs compatriotes déjà installés depuis au moins une année, une série de d’ateliers en ligne autour du développement personnel.

Nous avons également développé une série de webinaires sur les démarches administratives et la recherche de logement en France, en collaboration avec Campus France Algérie.

Parlez-nous de votre ville d’origine en Algérie ? Quelles différences majeures avec votre mode de vie actuel ?

 

J’ai grandi dans la capitale algéroise. Lieu de mémoire et d’histoire, Alger comprend les vestiges de la citadelle, les mosquées anciennes, les palais ottomans, ainsi qu’une structure urbaine traditionnelle associée à un grand sens de la communauté. Du haut de la crête, Alger surplombe la mer méditerranée avec sa majestueuse façade blanche à laquelle elle doit son nom « Alger La Blanche ». Riche de son patrimoine historique, la ville d’Alger a tout pour charmer les personnes en quête de découvertes authentiques !...

Arrivée à Paris, mon mode de vie a changé et je me suis retrouvée dans un nouvel environnement que je devais décrypter. La vitesse des communications, l’instantanéité de l’information et la pression des tâches à accomplir avec toujours moins de temps contribuent à l’accélération de nos rythmes de vie. Dans les métropoles, les gens sembles souvent pressés ou en retard.  Cela dit, j’ai vite réussi à m’adapter à ce nouveau rythme. J’ai  aussi appris à gérer l’emprise de cette accélération et le stress qui lui était associé, sans même m’en rendre compte.

Aujourd’hui, je ne me vois plus vivre dans une autre ville. Paris est une ville aux multiples richesses qui m’a ouvert l’esprit et m’a permis de m’épanouir pleinement. Entre ses lieux et monuments chargés d'histoires, son effervescence culturelle ou encore sa gastronomie, Paris, ville mythique est une véritable source d'inspiration ! A l’avenir, j’ai pour ambition de visiter toutes les autres villes de France et de découvrir le reste de l’Europe…