Inscription à la newsletter
s'inscrire / se connecter

Sites pays et partenaires

Membres :
0 200 500 1000 2000 5000 10000+
Événement
Partager sur :

14e édition du "mois de la photo" à Montréal: Expositions PUGIN, Le MINH, BERRA, CHATONSKY

Groupe "Canada"

Culture

 LA CONDITION POST-PHOTOGRAPHIQUE


Le Mois de la Photo à Montréal, 14e édition, Biennale internationale de l'image contemporaine
Commissaire invité:  Joan Fontcuberta
 
 

La biennale présente plus de 100 œuvres d’artistes de cinq continents, dont certaines productions spécialement créées pour cette 14e édition.

 

Jacques PUGIN (Suisse/France)

LES CAVALIERS DU DIABLE - 10 septembre au 10 octobre 2015

À travers ses recherches plastiques, Jacques Pugin sonde le temps, l’espace et la relation complexe de l’homme à la nature, captant de manière singulière et sensible les éléments naturels, mais aussi les traces laissées par l’homme sur le paysage. Dans Les cavaliers du diable (2009-2013), Pugin utilise pour la première fois dans sa carrière des images tirées d’Internet plutôt que de prendre ses propres clichés. La raison en est simple : après la guerre civile au Darfour, les photojournalistes avaient difficilement accès au pays. Toutefois, et bien que ce n’en était pas expressément le but, les appareils de prise de vue satellitaires avaient déjà documenté les ravages commis par les milices janjawids (les cavaliers du diable), dont les ruines calcinées des villes et des villages avaient laissé une trace indélébile.

Centre PHI
407, rue Saint-Pierre
Montréal (Québec) H2Y 2M3

Heures d’ouverture
(10 au 27 septembre seulement) :
mardi et mercredi : 11 h à 18 h
jeudi et vendredi : 11 h à 20 h
samedi et dimanche : 11 h à 18 h

Heures d’ouverture pour le reste de l’exposition :
lundi au vendredi : 9 h à 17 h
samedi : 12 h à 17 h

Entrée libre

Isabelle LE MINH (France)

TOUS DÉCAVÉS - 10 Sep au 17 Oct 2015

 Le titre de l’exposition, Tous décavés, est emprunté à Bertillon, l’inventeur de l’anthropométrie judiciaire. Dans son Manuel du portrait parlé, Bertillon cite la phrase « Décavez, tracez ça » comme moyen mnémotechnique pour se souvenir des abréviations servant à décrire la forme des oreilles. L’acronyme D.K.V. (abréviation de Deq. car. vex) renvoie à un album contenant des centaines de portraits de criminels.

SBC galerie d’art contemporain

372, Ste-Catherine ouest, espace 507
Montréal (Québec) H3B 1A2

mardi au samedi 11 h à 17 h

Entrée libre

Leandro BERRA (Argentine/ France)

AUTOPORTRAITS ROBOTS- 10 septembre au 10 octobre 2015

 

 Fasciné par ce logiciel, Berra a aussitôt entrepris de l’utiliser avec des personnes volontaires de son entourage. Dans Autoportraits robots (2005), les participants doivent réaliser leur autoportrait sans l’aide d’un miroir ou d’une photographie existante. L’image « virtuelle » est ensuite juxtaposée à un portrait standard réalisé sur le modèle des photographies d’identité. Les diptyques obtenus permettent d’aborder sous l’angle de la post-photographie certains aspects de l’identité tant philosophiques que physionomiques : perte et restitution, essence et apparence, vérité et illusion, désir et réalité, individualité et typologie… Chaque diptyque suppose un effort exigeant de cristallisation de l’objet de mémoire, suivi de la confrontation au manque flagrant de ressemblance des autoportraits. « Connais-toi toi-même », a déclaré Socrate. Mais après Berra, qui peut vraiment prétendre se connaître ?

L'Atelier circulaire
5445, avenue de Gaspé, espace 105
Montréal (Québec) H2T 3B2

mercredi au samedi 12 h à 17 h

Entrée libre

Grégory CHATONSKY et Dominique SIROIS
(France/Québec, Canada | Québec, Canada)

MEMORIES CENTER - 3 septembre au 11 octobre 2015

De nombreux laboratoires de recherche de pointe en neurologie étudient actuellement la possibilité de visualiser l’activité cérébrale par le biais d’images figuratives. Dès lors, le fantasme d’une machine à projeter les rêves commence à se faire réalité. Dans l’intervalle, les artistes Grégory Chatonsky et Dominique Sirois répondent à un objectif similaire au moyen de raccourcis poétiques. Dans Memories Center (2014-2015), les artistes ont mis au point un dispositif qui nous rapproche de la perception des images mentales. À partir d’une base de données constituée de 20 000 rêves, compilés par Adam Schneider et G. William Domhoff de l’Université de Californie, un logiciel crée de nouvelles séquences oniriques, les lit et, ensuite, cherche sur Internet des images correspondant aux mots-clés sélectionnés. Les situations ou les événements rêvés se manifestent et apparaissent sous forme de courts récits en images, avec une structure de scénarimages ou de photoromans succincts qui pourraient être le reflet de l’imaginaire tourmenté de David Lynch.

Le procédé conçu par Chatonsky et Sirois est inspiré de l’exubérance des archives (la banque de rêves, l’accumulation sans fin d’images sur Internet) et met en valeur leur statut de source, à l’origine d’une bonne part de la création post-photographique. Mais surtout, au-delà des incidences iconographiques sur la nature de la pensée visuelle et l’avenir des images, ce projet explore des zones à haut risque sur les plans humain et démocratique En effet, il anticipe certains cauchemars dystopiques récurrents, où un pouvoir centralisé prend le contrôle des esprits. L’expérience aura peut-être des effets prophylactiques sur le plan visuel…

Centre Clark

5455, avenue de Gaspé, espace 114
Montréal (Québec) H2T 3B3

mardi au dimanche 12 h à 17 h

Entrée libre


Du Jeudi 10 septembre 2015
au Mardi 13 octobre 2015
Sur les réseaux sociaux

Commentaires

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.

Du Jeudi 10 septembre 2015
au Mardi 13 octobre 2015
  • Ajouter à mon agenda