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Le slow tourisme pour voyager autrement en France

04 juillet 2022 Revenir en France
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On peut aujourd’hui voyager et faire du tourisme en France de façon plus originale et plus responsable ! C’est dans cet esprit que le ministère de la transition écologique promeut le slow tourisme, une forme de voyage alternatif respectueux de l'environnement. Devenir adepte du slow tourisme, c’est choisir de voyager en prenant son temps, en redécouvrant la diversité des paysages mais aussi le patrimoine local, historique, culturel et gastronomique et, surtout, en se déplaçant autrement, à vélo, à pied, en bateau ou encore en train.

On peut aujourd’hui voyager et faire du tourisme en France de façon plus originale et plus responsable ! C’est dans cet esprit que le ministère de la transition écologique promeut le slow tourisme, une forme de voyage alternatif respectueux de l'environnement. Devenir adepte du slow tourisme, c’est choisir de voyager en prenant son temps, en redécouvrant la diversité des paysages mais aussi le patrimoine local, historique, culturel et gastronomique et, surtout, en se déplaçant autrement, à vélo, à pied, en bateau ou encore en train.
A l’occasion de la Journée mondiale pour un tourisme responsable, instituée depuis 2007 et fixée chaque année au 2 juin, avant les grandes vacances d’été, la France a souhaité mettre en avant de bonnes pratiques éthiques pour associer les voyageurs et visiteurs au mouvement vers un tourisme plus respectueux de la planète et de ses habitants.

 

Des déplacements doux

La "philosophie de ce tourisme alternatif", comme l’écrit le site d’information du Gouvernement, c’est bien de "prendre son temps". C’est d’autant plus facile en France que la palette des moyens doux, écologiques et sains de déplacements pour organiser ses vacances ne cesse de s'étendre.

Parmi ces moyens de déplacement qui incitent à des voyages plus écologiques, à faible émissions de CO², qui respectent le patrimoine et la biodiversité, on retrouve la marche à pied bien sûr, les randonnées pédestres (et équestres), mais aussi le cyclotourisme et le tourisme fluvial. Focus sur ces deux transports doux :

le cyclotourisme : pour pratiquer ce mode de déplacement, on compte désormais en France de nombreuses voies aménagées comme les Véloroutes, des itinéraires sécurisés et adaptés à une pratique loisir ou touristique du vélo. Il existe des Véloroutes nationales, régionales, parfois départementales et même européennes. Grâce à Eurovélo, il est en effet possible de traverser l’Europe à vélo (17 itinéraires au total dont 10 qui traversent la France) ;
le tourisme fluvial : ce terme désigne les activités touristiques à proximité de fleuves, rivières ou voies d’eau et des voyages sur l’eau. En France, 8500 km de voies navigables sont mises à disposition par l’opérateur national Voies navigables de France qui souhaite  "permettre la réappropriation de la voie d’eau par les voyageurs". Que ce soit à  travers un séjour sur un péniche-hôtel, une promenade en bateau, à pied ou à vélo aux abords des canaux, il s’agit ici de découvrir "le territoire au fil des fleuves".
 

Un engagement de l’Etat en faveur du slow tourisme

Comme le souligne le ministère de la transition écologique, la filière du tourisme a été durement impactée par la crise sanitaire. En complément des mesures d’urgence en faveur du tourisme mises en œuvre par l’Etat, un fonds Tourisme durable a été créé dans le cadre du plan Destination France.

C’est pour encourager un tourisme plus durable et de proximité que les pouvoirs publics ont créé ce fonds spécial, doté de 4,7 millions d’euros, pour accompagner 73 projets de slow tourisme sur le territoire français, dont 62 en France métropolitaine et 11 dans les Outre-mer.

Ce fonds a pour but :

d’accompagner les hébergeurs pour les amener à réduire l’impact environnemental de leurs équipements et installations ;
de développer de nouvelles offres de slow tourisme  proposant des séjours privilégiant "le ressourcement et la découverte immersive des territoires, dans le respect de leurs habitants et de l’environnement, tout en contribuant au dynamisme local".
 

Les lauréats du fonds Tourisme durable

Parmi les initiatives de slow tourisme retenues, qui doivent maintenant être rapidement opérationnelles et commercialisables, on retiendra par exemple :

  • des camps d’écotourisme dans des lieux inhabituels (fermes, forêts, bulles transparentes éphémères…) ;
  • des campings spécialisés (campings en pleine nature et dans des sites ou modes de logement insolites) ;
  • des lieux d’agrotourisme (gîtes, chambres d’hôtes et campings à la ferme ou dans des domaines forestiers) ;
  • des découvertes de la gastronomie et des parcours d’oenotourisme (découverte des spécialités et des vins locaux) ;
  • des activités "slow touristiques" (comme la création d’un parc dédié à la transition écologique et solidaire, des soirées d’observation des étoiles, des randonnées cyclistes et itinérances insolites…) ;
  • des offres "slow touristiques à dimension sociale" (aide à l’accueil de publics défavorisés et de personnes en situation de handicap dans des lieux touristiques).

Autant d’initiatives qui, selon les objectifs du Gouvernement, pourraient faire de  la France la première destination touristique durable. Avec 90 millions de touristes étrangers accueillis (en 2019), la France est en effet la première destination mondiale, ce qu’elle entend rester en développant justement ce tourisme alternatif !




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