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Université Paris-Saclay

Stéphane Koman, un diplômé Université Paris-Saclay au France Alumni Day

Stéphane Koman est originaire de Côte d’Ivoire, il rejoint la France en 2018, via la plateforme Campus France, pour le Master 1 MIAGE de l’Université-Paris-Saclay. Il était présent à la soirée du France Alumni Day, le 22 mai dernier. A cette occasion, il revient sur son parcours et son expérience Campus France.

Quel est votre parcours de formation ?

J’ai obtenu mon baccalauréat en 2009 en Côte d’Ivoire et j’ai poursuivi par une Licence à l’université Félix Houphouët-Boigny. J’ai rejoint la France et l’Université Paris-Saclay pour un Master 1 puis 2 MIAGE « Master de méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises ».

Comment êtes-vous arrivé en France ?

En 2015, j’ai essayé de venir étudier en France mais je n’ai pas obtenu mon visa. En 2018, j’ai retenté ma chance en découvrant par hasard la plateforme GATE « Guichet d'Accueil des Talents Étrangers » de l’Université Paris-Saclay. https://gate.paris-saclay.fr/ Ma candidature a été retenue pour intégrer le Master 1 MIAGE, puis j’ai été accompagné dans mes démarches par Campus France https://www.campusfrance.org/fr

Quels souvenirs gardez-vous de votre arrivée en France ?

Je suis arrivé en France en octobre avec un mois de retard, suite à un nouveau souci de visa. Je n’avais pas anticipé les températures déjà hivernales et je n’étais pas bien équipé. Les cours avaient déjà commencé, l’Université Paris-Saclay m’a accordé une dérogation de rentrée tardive, j’ai dû rattraper mon retard. Je me suis retrouvé à faire un examen blanc en Base de données sans avoir suivi le cours ! Cela a été une vraie fierté lorsque j’ai validé mon année.

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite venir rejoindre la France ?

Mon premier conseil serait de bien se renseigner sur l’offre de formation afin de bien choisir sa voie. Il faut garder en tête que l’entrée en France pour étudier est sélective, il faut avoir de bonnes notes et être un excellent élève dans son pays d’origine. Être sensibilisé à ce niveau d’exigence dès le collège est moteur pour redoubler d’effort et obtenir de bonnes notes au baccalauréat. L’idéal est d’être ou se mettre en contact avec des personnes qui vivent déjà en France, ou encore mieux, qui étudient dans l’université retenue. Le campus de l’Université Paris-Saclay est immense, c’est agréable de le découvrir accompagné. Aujourd’hui, il existe un système de parrainage international à Paris-Saclay avec le « buddy programme » que je recommande vivement et qui met en contact les étudiants internationaux primo-arrivants avec des étudiants déjà sur place https://www.universite-paris-saclay.fr/parrainage-international

Quels souvenirs gardez-vous de l’Université Paris-Saclay ?

L’entrée en Master 1 MIAGE est très sélective, j’étais honoré que ma candidature soit retenue. J’ai pu bénéficier d’enseignements de qualité. Je garde un très bon souvenir de la Journée Nationale de la MIAGE à Rennes avec notamment les retrouvailles avec le responsable de la MIAGE de l’Université de Rennes 1, Mickaël FOURSOV, enseignant-chercheur français qui dispensait des cours en Côte d’Ivoire, ainsi qu’avec des amis de l’Université Félix Houphouët-Boigny qui poursuivaient également leur cursus à Rennes.

En Master 1, j’ai pu faire un stage chez Aviva Investors France où j’étais en charge du traitement et de l’intégration de flux de données dans des bases de données (Développeur BI). Le stage s’est très bien passé et j’ai été pris dans la même entreprise pour mon alternance durant mon Master 2, en tant qu'analyste programmeur sur de la gestion de projet pour la refonte d’une application desktop en Web.

Comment avez-vous connu Campus France ?

J’ai connu Campus France en Côte d’Ivoire grâce à un évènement au Centre Culturel Français durant lequel l’agence proposait une présentation des études en France. Cela m’a été bien utile pour choisir la bonne formation, pour candidater mais aussi pour mes démarches administratives. En France, Campus France organise des évènements qualitatifs et conviviaux qui sont utiles pour les étudiants qui connaitraient peu de personnes https://www.campusfrance.org/fr/agenda/public/etudiants-2/public/alumni-5/public/parents-6

Vous avez participé à la soirée France Alumni Day, quel souvenir en gardez-vous ?

Ayant terminé mon cursus de formation en France en étant passé par la plateforme Campus France, j’ai été automatiquement inscrit au réseau Alumni Campus France. C’est grâce à cette inscription que j’ai été invité à la soirée France Alumni Day. Ce fut un bel évènement convivial qui donne l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes avec une vraie dimension réseautage. Les discours et les intervenants étaient inspirants et rendent compte de la diversité des personnes qui viennent étudier en France. Le récital de piano était une première pour moi, la pianiste était excellente. Le France Alumni Day est une vitrine réussie pour la promotion de l’enseignement supérieur français à l’international, bravo encore pour cette belle organisation ! https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/luniversite-paris-saclay-presente-la-soiree-france-alumni-day-organisee-par-campus-france-au-ministere-des-affaires-etrangeres-et-de-leurope

Que faites-vous aujourd'hui ?

Après 3 ans d’expériences dans des entreprises de conseils et services informatiques en tant qu’ingénieur puis consultant, je me lance en tant que free-lance. J’ai une casquette de Tech Lead, je suis en charge du développement d’applications Web et de l’encadrement de profils plus juniors. https://www.linkedin.com/in/stephane-koman/

L'Université Paris-Saclay présente à la soirée France Alumni Day organisée par Campus France au Ministère des Affaires Etrangères et de l'Europe

Du 13 au 28 mai 2023 se tenait le France Alumni Day organisé par Campus France à l’initiative du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Partout dans le monde, le réseau diplomatique français, les établissements et les associations de diplômés ont mis à l’honneur des profils d’alumni et ce qui les unit : un lien durable avec la France. Une semaine célébrée par une soirée de prestige le 23 mai au Quai d’Orsay à laquelle était invitée l’Université Paris-Saclay.

Un évènement au Ministère des affaires étrangères et de l’Europe avec Gilbert AZOULAY, maître de cérémonie et directeur général de News Tank Education

Gilbert AZOULAY, maître de cérémonie et directeur général de News Tank Education, a ouvert l’évènement qui se tenait au Ministère des affaires étrangères et de l’Europe situé au 37, quai d’Orsay à Paris avec un mot chaleureux de bienvenue accompagné d’un grand quiz interactif pour découvrir la communauté France Alumni qui rassemble 372 000 membres dans le monde ainsi que 3 200 entreprises françaises et institutions françaises et étrangères.

Le discours d’ouverture d’Olivier BECHT, ministre délégué en charge du Commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger

Olivier BECHT, ministre délégué en charge du Commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, a prononcé un discours d’ouverture dans lequel il a célébré l’exceptionnelle diversité des talents en France, salué le choix de la France et félicité l’initiative du France Alumni Day qui permet de renforcer la communauté des diplômés internationaux ayant étudié en France. Le ministre délégué est revenu sur trois dynamiques qui structurent l’accueil des étudiants internationaux :

  • La venue d’étudiants internationaux en France est le fruit du rayonnement de la France à l’international, elle incarne un des visages de l’excellence académique française portée par des classements comme celui de Shanghai. Enfin, elle permet des parcours aussi divers qu’inspirants de Marie Curie à Costa-Gavras.
  • Le réseau Campus France est le reflet de l’internationalisation de l’enseignement supérieur fondé sur la mobilité internationale. La France occupe le 7ème rang mondial en matière d’accueil des étudiants internationaux, le 3ème rang mondial pour l’accueil des doctorants internationaux (et le 1er rang pour les pays francophones). En 2022, 400 000 étudiants internationaux ont choisi la France et 300 000 d’entre eux sont passés par la plateforme Campus France « un maillon fort dans l’accueil des étudiants internationaux » dont Olivier BECHT a salué le travail notamment avec le parcours « Bienvenue en France » qui facilite et simplifie l’accueil notamment grâce à la dématérialisation des procédures.
  • L’animation du réseau alumni Campus France permet de renforcer les liens avec la France et doit se faire en lien avec les réseaux alumni des établissements avec trois mots d’ordre : appui, conseil et réseautage. Il s’agit du dernier maillon du parcours de l’étudiant international désormais jeune diplômé. « Le réseau alumni est une communauté au service de chacun de ses membres et doit former un réseau d’opportunité pour faciliter la recherche de stages et d’emploi ».

Deux invités d’honneur pour partager leur expérience d’études en France : « un atout unique »

Monsieur Souleymane Bachir DIAGNE, originaire du Sénégal, professeur de philosophie française et africaine à l’Université de Columbia à New York et directeur de l’Institut d’Études africaines (IAS), docteur de l’Université Panthéon Sorbonne et alumni de l’ENS Ulm, et madame Agnès BINAGWAHO, originaire du Rwanda, professeure de pédiatrie, lauréate du prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2022, ancienne ministre de la Santé du Rwanda et alumni de l'université de Bretagne-Occidentale, étaient les invités d’honneur.

Ils sont revenus sur leur venue en France, leur parcours de formation et leur carrière en rappelant, non sans humour, leur amour de la langue française, la météo de Brest ou encore la première nuit en tant que responsable des urgences pédiatriques.

Deux tables-rondes pour témoigner du lien singulier et durable avec la France

Deux tables-rondes*, entrecoupées par un interlude de témoignages vidéo, ont permis à l’assemblée d’assister à de riches échanges entre alumni internationaux. La première table-ronde intitulée "L’expérience d’études en France : un atout unique" et la seconde "D’une génération d’Alumni à l’autre : un lien singulier et durable" ont apporté des éléments de réponses aux questions suivantes : Quelle est l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur français ? Quelle est la valeur ajoutée des études en France dans un parcours professionnel ? Comment l'expérience d'études en France a-t-elle eu un impact sur le parcours de vie et la trajectoire intellectuelle des Alumni ? En quoi cela a-t-il changé leur point de vue sur le monde ? Quel lien conservent-ils avec la France ? Comment les anciennes générations d'Alumni transmettent-elles le relais ?

Les diplômés ont partagé leurs témoignages et récits de vie d’alumni juniors et seniors mettant en avant soft skills, valeurs et expériences acquises en France, comme vecteur de création de liens durables avec le pays et sa culture. Ils sont revenus sur leurs compétences, leurs parcours de réussite et les rôles de prescripteurs des alumni qui constituent un atout pour le développement économique de la France, en tant que diplômés hautement qualifiés pour les entreprises françaises à l’étranger, mais également en tant que relais pour les investissements étrangers en France.

« La France a répondu présente au-delà de mes espérances » 

Avec beaucoup de transparence et d’humilité, les alumni ont reconnu que partir étudier dans un autre pays est une aventure souvent de l’ordre du défi personnel, avec le pays d’origine comme port d’attache. Tous se sont accordés pour dire que « cela valait vraiment le coup ! ». Il faut travailler la confiance que l’on a en soi, définir son projet, choisir la bonne formation (certains pays comme la France ont des spécificités sans équivalent) et trouver sa voie. « Partir à l’étranger demande un optimisme de chaque jour ! » Les diplômés ont insisté sur le sentiment de reconnaissance avec notamment des responsabilités gratifiantes qui leur ont été rapidement confiées « La France a répondu présente au-delà de mes espérances ».

« La France apporte un supplément d’âme »

Evidemment, les différents témoignages sont revenus sur les différences culturelles y compris dans le monde professionnel « J’ai dû apprendre à travailler avec un patron français ! » ou comprendre que « 90 » et « 4 – 20 – 10 » ne correspondent pas aux mêmes chiffres. De nombreuses anecdotes émaillaient la langue française qui demande de la patience mais dont certains sont tombés amoureux, en rédigeant désormais de la poésie par exemple. Tous se considèrent désormais comme ambassadeur de la France dont on revient toujours « avec des amis, de la nourriture et du vin » en proposant de faire « l’apéro ». « La France apporte un supplément d’âme » et pour certains ce fut même l’occasion de rencontrer sa moitié !

Sagesse, rires et émotions, le discours de clôture de Donatienne HISSARD directrice générale de Campus France

Mme Donatienne HISSARD, directrice générale de Campus France a prononcé le mot de clôture et remercié tous les intervenants en saluant une « séquence formelle si peu formelle ! ». Elle a encore félicité les alumni pour leurs parcours inspirants en ajoutant « Il n’est en France que de richesse d’hommes ! La France est enrichie de vos parcours. Sagesse, rires et émotions ont rythmé la soirée, vivement l’année prochaine pour la seconde édition ! » Rendez-vous en 2024 !

La soirée s’est terminée par un intermède musical, assurée par une alumni japonaise désormais pianiste concertiste madame Nozomi OKABE, et un cocktail qui a été l’occasion de rencontrer des diplômés de l’Université Paris-Saclay.

 

*Détail des tables-rondes :

"L’expérience d’études en France : un atout unique" :

Mme Nina TÖRHÖNEN - Directrice communication chez RAJA Group - Alumni finlandaise du CELSA et de Rennes School of Business.

Mme Carmen MUÑOZ-DORMOY - Directrice Downstream Recherche et Développement chez EDF - Alumni espagnole de l’ECP.

Borna SCOGNAMIGLIO - Égyptologue et CEO de la startup Pixis - Alumni italo-croate de la Sorbonne et de l'ESCP.

Goulven DE LA BELLIÈRE - Adjoint au Directeur de la Gestion des Cadres chez Saint-Gobain - Spécialiste Ressources Humaines.

"D’une génération d’Alumni à l’autre : un lien singulier et durable" :

Niranjan RAGHAV - Ingénieur et consultant en stratégies de décarbonation - Alumni indien de l’X - Ancien boursier MOPGA.

Archippus STURROCK - Conseiller parlementaire, poète et parrain France Alumni UK - Alumni britannique de l'ULIP (University of London Institute in Paris).

Mme Tamara KLINK - Navigatrice, écrivaine et conférencière - Alumni brésilienne de l’École supérieure d’architecture de Nantes.

A l’occasion du France Alumni Day, l’Université Paris-Saclay est partie à la rencontre de ses diplômés internationaux, membres de Campus France, afin qu’ils partagent leur expérience. Retrouvez nos trois articles en ligne.

Découvrez l'interview de Rayen Atallah : https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/rayen-atallah-de-la-tunisie-centrale-supelec-universite-paris-saclay-en-passant-par-campus-france

Découvrez l'interview Angel Gonzalez : https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/angel-gonzalez-de-lespagne-la-france-en-passant-par-campus-france

Découvrez l'interview de Lina Hadid : https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/lina-hadid-du-liban-la-france-en-passant-par-campus-france

Angel Gonzalez de l'Espagne à la France en passant par Campus France

Angel Gonzalez est originaire d’Espagne, il a obtenu un double-diplôme à l’Université Paris-Saclay où il a suivi le parcours ingénieur de CentraleSupélec et où il obtenu une licence puis un master 1 en physique fondamentale à la Faculté des sciences. Il est aujourd’hui ingénieur en Angleterre du côté de Cambridge chez MathWorks, une entreprise d’ingénierie de calcul et de simulation. A l’occasion du France Alumni Day, il partage avec nous son retour d’expérience Campus France.

Focus sur le France Alumni Day de Campus France

Du 13 au 28 mai 2023 a lieu le France Alumni Day organisé par Campus France à l’initiative du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Partout dans le monde, le réseau diplomatique français, les établissements, les associations de diplômés mettent à l’honneur des profils d’alumni et ce qui les unit : un lien durable avec la France. Une semaine, qui se clôturera à Paris avec une soirée de prestige le 23 mai au Quai d’Orsay, et qui nous a donné l’occasion de rencontrer Rayen Atallah.

En effet, à cette occasion, l’Université Paris-Saclay est partie à la rencontre de ses diplômés internationaux, membres de Campus France, afin qu’ils partagent leur expérience. Pour remise en contexte, Campus France, est une agence nationale créé en 2020, placée sous la tutelle conjointe du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. L'agence a pour missions : la valorisation et la promotion à l'étranger du système d'enseignement supérieur et de formation professionnelle français ; l'accueil des étudiants et des chercheurs étrangers, y compris l'aide à la délivrance des visas et l'hébergement ; la gestion de bourses, de stages et d'autres programmes de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs ; l'étude et l’analyse de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs ; mais aussi l'animation de France Alumni, réseau des anciens étudiants internationaux de l’enseignement supérieur français.  

Bonjour Angel, merci d’avoir accepté cette interview, pouvez-vous nous présenter votre parcours de formation ?

J’ai obtenu un baccalauréat international à Valencia, en Espagne. Il s’agit d’un diplôme de fin d'enseignement secondaire proposé dans des lycées à vocation internationale, reconnu dans plusieurs pays et qui permet un accès facilité à l'université grâce à une homogénéisation des épreuves, de la notation et des résultats. Cette expérience a profondément nourri mon envie de poursuivre mes études à l’étranger et les matières scientifiques, que j’avais choisi, m’ont donné envie d’une carrière dans le domaine de l'ingénierie.

Au cours de ma première année d'études à l'Universitat Politecnica de Valencia, j'ai obtenu d'excellents résultats, ce qui a attiré l'attention de la conseillère des études internationales. Elle m'a proposé de postuler à un programme spécial pour suivre un double diplôme à l’étranger. J'ai décidé de relever ce défi et j'ai donc postulé en France pour un double diplôme au sein de l’Université Paris-Saclay, auprès de CentraleSupélec et de la Faculté des sciences. Le programme est très sélectif et s’adresse à des étudiants étrangers avec seulement 2 places disponibles. J’ai eu beaucoup de chance et j’ai ainsi pu suivre les deux premières années du diplôme d’ingénieur de CentraleSupélec et obtenir une licence puis un master 1 de physique fondamentale à la Faculté des sciences.

Comment êtes-vous arrivé en France ? Pourquoi ce pays ?

Pendant mon adolescence, il est devenu évident pour moi que je voulais explorer le monde, vivre dans d'autres pays, découvrir d'autres cultures et d’autres manières de penser. C’est pour cela que j’ai opté pour un baccalauréat international qui ouvre de nombreuses portes pour étudier à l'étranger.

J’ai choisi la France par challenge car on m’avait prévenu que le double-diplôme de l’Université Paris-Saclay CentraleSupélec & Faculté des sciences, était un diplôme reconnu et attractif mais difficile et nécessitant un rythme soutenu avec un niveau de mathématiques qui serait considérablement plus avancé que celui de mon université d'origine. Cela a été un choix de l’exigence avec l'opportunité de me former en ingénierie et en physique fondamentale, d'apprendre une nouvelle langue et de venir vivre à Paris. Je crois que travailler dur et donner le meilleur de soi-même est important pour chaque étudiant qui souhaite se dépasser.

Quelles ont été vos belles et moins bonnes surprises ?

En ce qui concerne les surprises, je savais que le niveau des mathématiques de l’Université Paris-Saclay était élevé, mais je l'ai complètement sous-estimé. Avec les autres étudiants internationaux, nous avons été choqués de constater notre manque de connaissances théoriques fondamentales. Je me souviens avoir passé beaucoup de temps avec eux à la bibliothèque pour rattraper notre retard par rapport au niveau requis pour suivre les cours. Les étudiants français qui sortaient des classes préparatoires aux grandes écoles avaient un niveau bien supérieur, je repense notamment aux enseignements en mathématiques théoriques abstraites.

Heureusement, j’ai aussi eu droit à des consolations car en vivant à Paris, j’ai eu l’opportunité d’étudier dans des bibliothèques historiques magnifiques comme celle de Sainte Geneviève à côté du Panthéon et de visiter de nombreux musées d’art et d’Histoire, mes trois coups de cœur sont le musée Picasso, le Louvre et le Musée d’Orsay.

L’hospitalité française, et peut-être notamment celle spécifique, à Paris moins directe que celle en Espagne. Au départ, je ne parlais pas bien français ce qui rend plus compliqué la sociabilité. Au fil du temps j’ai pu nouer des relations d’amitiés, surtout grâce à la vie associative du campus et je me suis vraiment attaché à la France. Le soir des attentats du Bataclan, je me suis senti touché et je me suis rendu compte que je parlais de la France comme de « mon pays ».

Pourquoi avoir choisi l'Université Paris-Saclay ?

J'ai choisi Paris-Saclay pour le parcours en double-licence dans deux établissements différents membres d’une même université : CentraleSupélec et la Faculté des sciences mais avec une organisation simple pour l’étudiant, notamment du point de vue administratif. J’ai aussi choisi l’envergure académique de l’Université Paris-Saclay et la reconnaissance du diplôme. J’ai toujours gardé en tête que j’avais l’honneur d’étudier à la Faculté des sciences d’Orsay qui est une université historique scientifique reconnue mondialement. J’étais impressionné par mes premiers cours magistraux en amphithéâtre.

J’ai trouvé en matière de formation, la bonne combinaison sur-mesure entre étude en ingénierie et étude en physique fondamentale avec une spécialisation en physique quantique et en relativité restreinte. Cela a été l’occasion, d'explorer davantage mes passions et de bénéficier d'une formation complète et équilibrée dans les domaines qui m'intéressaient le plus.

CentraleSupélec, dans son parcours d’ingénieur, propose un stage d’été sur un mois, entre la première et la seconde année, sur des postes d’opérateurs autrement l’échelon en dessous de celui de l’ingénieur donc des personnes que l’ingénieur sera un jour amené à manager. Le but est de profiter de cette expérience pour être un meilleur manager, qui connait le terrain et les process, qui a déjà vécu ce que vivront ses équipes et qui saura faire preuve d’intelligence pratique et d’empathie. Personnellement, j’ai fait ce stage en Espagne dans une entreprise d’impression textile, cela a été très formateur pour moi.

Quel souvenir gardez-vous de vos années « Paris-Saclay » ?

L’Université Paris-Saclay offre un cadre stimulant pour vivre et étudier, en partie grâce aux animations proposées par les nombreuses associations étudiantes avec des évènements scientifiques mais aussi festifs dans un bon esprit de camaraderie. J’ai eu la chance de bénéficier d’un logement en résidence étudiante animée par une belle ambiance et située à deux pas de CentraleSupélec. Je garde un bon souvenir de la semaine d’élection du Bureau des étudiants avec deux listes qui rivalisaient en matière d’animations : jeux, petit-déjeuner, vente de crêpes, soirée, etc. J’ai aussi sympathisé spécifiquement avec le groupe des étudiants suivant la double-licence, nous étions un groupe solidaire qui faisait par exemple toujours ensemble les trajets entre les différents bâtiments.

J'ai fait partie de trois associations qui, par ailleurs, ont joué un rôle important pour l’amélioration de mon niveau en français.

Tout d'abord, j'ai rejoint la fanfare « Band'a Joe » où j'ai appris à jouer du saxophone. Nous avons eu l'occasion de voyager dans de nombreux endroits et de nous amuser en jouant de la musique avec mes amis.

Ensuite, j'ai intégré l'association WEI (Week-End d'Intégration) qui contribue à l'organisation du week-end d'accueil des nouveaux étudiants. Je gardais un excellent souvenir de ma semaine d’accueil où nous étions partis un week-end complet sur la Côte d’Azur et j’avais envie de m’investir pour offrir la même chose aux nouvelles promotions.

Enfin, j'ai également fait partie de l'association des étudiants internationaux qui organisait des événements pour favoriser l'unité mondiale sur le campus et sensibiliser nos camarades français aux différentes cultures présentes sur le campus.

Comment avez-vous connu Campus France ?

J’ai connu Campus France grâce à mes parents qui ont entendu parler du système de bourse et qui m’ont encouragé à en demander une, que j’ai obtenue et qui a soulagé financièrement mes parents. Je ne me souviens plus du montant mais c’était une somme qui était vraiment conséquente et qui m’a vraiment aidé.

Quelle est votre retour d'expérience en tant que membre de Campus France ?

J’ai obtenu ma bourse Campus France entre ma première et ma seconde année, durant l’été où j’étais rentré en Espagne. J’ai donc été invité à Madrid, au Consulat de France pour rencontrer les équipes de Campus France et les autres étudiants espagnols boursiers. Je garde un bon souvenir de cette soirée et je suis resté en contact avec les autres étudiants, certains sont aujourd’hui des confères professionnels travaillant dans le même domaine que moi, je les revois toujours.

Les étudiants et diplômés membres de Campus France ont de belles caractéristiques communes, ce sont des personnes talentueuses, étudiant dans des formations de haut niveau, qui s’intéressent à la France, à la culture française et à la langue française.  

De retour en France pour la poursuite de ma seconde année, j’ai participé à un second évènement organisé sur Paris, un afterwork festif qui permettait de rencontrer d’autres étudiants internationaux dans un esprit networking.

Qu’est-ce que vous pourriez dire à un étudiant pour lui recommander Campus France ?

Venir en France est une expérience enrichissante qui a changé ma vie, je suis vraiment heureux et reconnaissant, Campus France m’a offert un beau soutien financier et m’a permis de rencontrer des étudiants internationaux dans la même situation que moi. Partir vivre dans un autre pays permet de travailler ses facultés d’adaptation, de mieux comprendre les autres et la nature humaine. J’ai pu rencontrer des français mais aussi de par la dimension internationale de l’Université Paris-Saclay et de l’agence Campus France, des étudiants de toutes nationalités : Allemagne, Italie, Inde, Japon ou encore Amérique du Sud.

Que faites-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui je travaille en Angleterre à Cambridge dans une entreprise d’ingénierie de calcul et de simulation « MathWorks » où je fais appel à l’outil « Matlab » que j’ai appris à utiliser grâce à mes études à Paris-Saclay. Il s’agit d’un outil informatique de calcul et de simulation pour analyser de la donnée et faire des simulations de système. Mes principaux clients sont des grands groupes de l’automobile et de l’aérospatial : Ariane Space, Peugeot, Renault, ou encore Airbus.

Lina Hadid, du Liban à la France en passant par Campus France

Lina Hadid est originaire du Liban, elle rejoint l’Université Paris-Saclay pour le master Erasmus Mundus SERP-Chem en candidatant via la plateforme Campus France. Un parcours rendu possible grâce à la bourse qu’elle a pu recevoir. Un seul cours sur les plasmas lui donne envie d’approfondir le sujet. Elle décroche un stage puis un doctorat au Laboratoire de Physique des Plasmas (LPP) à l’École polytechnique. Passionnée de physique et surtout d’astrophysique, elle rejoint le Swedish Institute of Space Physics (IRF) dans le cadre d’un post-doc puis l’Agence Spatiale Européenne (ESA) pour la mission Jupiter Icy Moons Explorer (JUICE) dont le lancement est prévu en 2022 vers Jupiter. Depuis 2019, Lina est revenue au LPP en tant que chargée de recherche CNRS.

Focus sur le France Alumni Day de Campus France

Du 13 au 28 mai 2023 a lieu le France Alumni Day organisé par Campus France à l’initiative du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Partout dans le monde, le réseau diplomatique français, les établissements, les associations de diplômés mettent à l’honneur des profils d’alumni et ce qui les unit : un lien durable avec la France. Une semaine, qui se clôturera à Paris avec une soirée de prestige le 23 mai au Quai d’Orsay, et qui nous a donné l’occasion de rencontrer Rayen Atallah.

En effet, à cette occasion, l’Université Paris-Saclay est partie à la rencontre de ses diplômés internationaux, membres de Campus France, afin qu’ils partagent leur expérience. Pour remise en contexte, Campus France, est une agence nationale créé en 2020, placée sous la tutelle conjointe du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. L'agence a pour missions : la valorisation et la promotion à l'étranger du système d'enseignement supérieur et de formation professionnelle français ; l'accueil des étudiants et des chercheurs étrangers, y compris l'aide à la délivrance des visas et l'hébergement ; la gestion de bourses, de stages et d'autres programmes de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs ; l'étude et l’analyse de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs ; mais aussi l'animation de France Alumni, réseau des anciens étudiants internationaux de l’enseignement supérieur français.  

Bonjour Lina, merci d’avoir accepté cette interview, pouvez-vous nous présenter votre parcours de formation ?

J’ai eu la chance d’être scolarisée au Liban dans une école française de la maternelle au lycée. J’ai obtenu mon baccalauréat au Lycée Alphonse de Lamartine à Kfar Kahel (Koura, Nord du Liban). Il y a une grande influence culturelle de la France au Liban, j’ai toujours eu des amis français ! Le lycée français a été une vraie chance pour moi, j’ai bénéficié d’un enseignement de grande qualité donné par des professeurs libanais et français dans un milieu privilégié.

Après mon Bac, j’ai intégré la Faculté des sciences de l’Université Libanaise pour une Licence en Physique fondamentale. Durant ma troisième année, un de mes professeurs, qui avait étudié à l’Université Paris-Saclay, Adnan Naja, m’a encouragée à postuler au master international ERASMUS MUNDUS SERP-Chem.

Racontez-nous votre arrivée en France avec Campus France ?

J’ai toujours eu envie de quitter le Liban pour faire mon master et bien entendu j’ai toujours eu beaucoup d’affinités avec la France ! Comme ma sœur poursuivait déjà ses études en France à la fin de ma licence, la situation financière de mes parents ne permettait pas de soutenir nos études à toutes les deux. Le seul moyen pour moi était d’obtenir une bourse. J’ai postulé, via la plateforme Campus France, au master international Erasmus Mundus SERP-Chem de l’Université Paris-Saclay et j’ai obtenu une bourse Campus France pour laquelle je serai toujours reconnaissante. Je ne m’attendais pas du tout à être sélectionnée !

C’était le premier voyage de ma vie ! Je pensais avoir besoin d’une petite période d’adaptation, mais en arrivant en France, je ne me suis pas sentie dans un pays étranger ! Avec le master SERP-Chem j’ai retrouvé un système éducatif privilégié avec des professeurs très engagés.

Quels souvenirs gardez-vous de l’Université Paris-Saclay ?

Je n’ai que de bons souvenirs. Je pense que j’ai eu beaucoup de chance. Cela m’a permis d’étudier en France où le niveau et la qualité de vie sont plus élevés qu’au Liban. J’ai été très bien entourée par le personnel de Paris-Saclay pour mes démarches administratives qui peuvent être un peu compliquées quand on n’est pas français ! Campus France m’a aidé pour obtenir mon visa mais aussi pour me rendre dans d’autres pays européens pour mes semestres d’échanges.

J’ai fait mon premier semestre en France à Orsay, puis je suis partie en Pologne à Poznan pour le deuxième semestre et en Italie à Gênes pour le troisième semestre, pour enfin revenir en France, au LPP à l’École Polytechnique pour mon stage de master. C’est vraiment un master ouvert sur le monde avec des étudiants de toutes les nationalités. Evoluer dans un environnement international a été l’occasion de me confronter à d’autres cultures et manières de penser, ce qui a été un vrai enrichissement.

Que faites-vous aujourd’hui ?

Je suis chargée de recherche au CNRS au sein de l’équipe spatiale du Laboratoire de Physique des Plasmas (LPP). Mes travaux de recherche consistent à étudier les processus dynamiques liés à l’interaction du vent solaire avec les magnétosphères planétaires. Je fais des analyses de données de différentes sondes spatiales. Actuellement je suis très impliquée dans la mission BEPI-Colombo commune à l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA). Cette mission vise à étudier la planète Mercure avec deux sondes spatiales. Elle a été lancée en 2018 pour une arrivée en 2025 doit durer deux ans jusqu’en 2027, et revenir sur Terre en 2028. Elle J’ai eu la chance de recevoir au LPP, deux outils stratégiques : un spectromètre de masse ionique qui vise à mesurer la composition ionique de l’environnement de Mercure et un fluxmètre alternatif qui permet de mesurer le champ magnétique à haute fréquence de la planète. Je suis responsable adjointe du spectromètre et à partir de janvier 2024, suite à un départ à la retraite, j’en aurais l’entière responsabilité.

Pouvez-vous nous donner des nouvelles de la mission JUICE pour laquelle vous aviez précédemment travaillé et qui est d’actualité ?

J’ai en effet travaillé pour la mission Jupiter Icy Moons Explorer (JUICE) lorsque j’étais en poste à l’Agence Spatiale Européenne (ESA) avec un lancement vers Jupiter prévu en 2022 qui a finalement eu lieu le 14 avril 2023 pour une arrivée sur Jupiter en 2030.

L’objectif de la mission JUICE est une insertion en orbite autour de Jupiter, à laquelle précède 7 ans de phase de croisière. A l’occasion du survol de planètes notamment la Terre et Vénus, les équipes en profitent pour allumer des instruments afin de vérifier leur bon fonctionnement et leur calibrage. Une des antennes ne s’est pas déployée ce qui a défrayé la chronique, mais les équipes ont trouvé une solution en secouant l'engin grâce aux moteurs. Puis, ils ont effectué une petite manœuvre visant à exposer l’instrument du côté du Soleil de manière à le "réchauffer". À force, grâce au maniement des actionneurs qui composent la structure, la précieuse antenne de 16 mètres a fini par se déployer au bout de plusieurs jours. Au final, plus de peur que de mal.

Rayen Atallah, de la Tunisie à Centrale Supélec Université Paris-Saclay en passant par Campus France

A l’occasion du France Alumni Day, Rayen Atallah, originaire de Tunisie, ayant validé sa première et seconde année à CentraleSupélec Paris-Saclay, actuellement en stage de césure à Dubaï dans un hedge fund*, revient sur son expérience Campus France et son rôle d’ambassadeur.

Focus sur le France Alumni Day de Campus France

Du 13 au 28 mai 2023 a lieu le France Alumni Day organisé par Campus France à l’initiative du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Partout dans le monde, le réseau diplomatique français, les établissements, les associations de diplômés mettent à l’honneur des profils d’alumni et ce qui les unit : un lien durable avec la France. Une semaine, qui se clôturera à Paris avec une soirée de prestige le 23 mai au Quai d’Orsay, et qui nous a donné l’occasion de rencontrer Rayen Atallah.

En effet, à cette occasion, l’Université Paris-Saclay est partie à la rencontre de ses diplômés internationaux, membres de Campus France, afin qu’ils partagent leur expérience. Pour remise en contexte, Campus France, est une agence nationale créé en 2020, placée sous la tutelle conjointe du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. L'agence a pour missions : la valorisation et la promotion à l'étranger du système d'enseignement supérieur et de formation professionnelle français ; l'accueil des étudiants et des chercheurs étrangers, y compris l'aide à la délivrance des visas et l'hébergement ; la gestion de bourses, de stages et d'autres programmes de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs ; l'étude et l’analyse de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs ; mais aussi l'animation de France Alumni, réseau des anciens étudiants internationaux de l’enseignement supérieur français. 

Bonjour Rayen, merci d’avoir accepté cette interview, pouvez-vous nous présenter votre parcours de formation ?

 
Après mon baccalauréat mention mathématiques et physique obtenu en Tunisie, je suis venu en France en 2018, à l’occasion de mes 18 ans, pour une classe préparatoire aux grandes écoles Maths Sup Maths Spé au Lycée Janson de Sailly. J’ai pu ainsi préparer et obtenir le concours d’entrée de CentraleSupélec.

La préparation au concours de CentraleSupélec représente une importante charge de travail, certaines personnes m’avaient dit que cela serait très dur, mais pour moi cela représente deux de mes meilleures années. C’était vraiment l’occasion de faire ce qui me plaisait : des mathématiques ! J’en profite pour saluer le Lycée Pilote de Kairouan en Tunisie qui m’a offert un excellent niveau qui m’a permis de suivre avec beaucoup de plaisir mes cours de CPGE.

Pourquoi avoir choisi l’Université Paris-Saclay et CentraleSupélec ?

CentraleSupélec propose une formation d’ingénieur généraliste avec des cours de spécialisation notamment en troisième année mais c’est vraiment la dimension généraliste qui m’a plu. J’ai aussi choisi CentraleSupélec pour son réseau international qui est un des meilleurs parmi les écoles d’ingénieurs avec de nombreux partenariats à l’étranger. CentraleSupélec est réputée pour sa modernité que ce soit au niveau des enseignements, des méthodologies ou encore du campus. J’ai aussi souhaité intégrer l’Université Paris-Saclay et CentraleSupélec par rapport au classement de Shanghai qui offre une belle visibilité au diplôme. Le plus important est que je suis vraiment satisfait de mon choix et que je ne l’ai jamais regretté.

Dans le cadre de mes études à Paris-Saclay, j’ai pu faire un semestre d’échange à Singapour au sein de la National University of Singapore avec une spécialité en mathématiques appliquées dont l’approche et la méthodologie sont différentes de la France. Le changement culturel avec la Tunisie et la France a été grand mais j’ai été bien accueilli. Je logeais sur le campus de l’université dans un immeuble de 9 étages où nous étions que 20 étudiants internationaux, les autres étant singapouriens, j’ai pu faire des rencontres avec des étudiants locaux et nouer de belles amitiés.

Êtes-vous satisfait de votre expérience à CentraleSupélec et au sein de l’Université Paris-Saclay ?

Oui, la formation est vraiment qualitative et la vie de campus est très animée. J’ai eu la chance de loger dans une des résidences étudiantes rattachées à CentraleSupélec sur le plateau de Saclay. Il y a une ambiance communautaire unique puisque 95% des étudiants de première et seconde année loge sur place et se retrouve après les cours, dans une bonne ambiance. La vie associative est très développée, j’ai pu rejoindre le Club des étudiants tunisiens de CentraleSupélec. Nous avons proposé un déjeuner avec dégustation de spécialités gastronomiques tunisiennes qui ont remporté un franc succès.

Que faites-vous aujourd’hui ?

J’effectue un stage de césure à Dubaï en finance quantitative dans un hedge fund, un fonds de capitaux destinés à financer des projets à forte rentabilité. Mon travail consiste à placer l’argent de clients via du trading et une modélisation mathématique du marché, je recherche les bonnes opportunités et j’arbitre en fonction. Mes missions mêlent mathématiques, informatique et finance. J’ai pu, à nouveau, nouer des amitiés notamment avec des collègues. J’apprécie beaucoup Dubaï notamment pour son niveau de sécurité qui est élevé, l’administratif qui est relativement simple et tous les services relatifs à la qualité de vie qui sont proposés (livraison, conciergerie, etc.) .

Pourquoi être venu en France ?

Il y a un lien historique très fort entre la France et la Tunisie, une amitié culturelle et une relative proximité géographique. J’ai toujours eu de bons échos de la part des personnes ayant étudié en France qui propose une grande qualité d’enseignements recherchée par l’élite tunisienne. J’ai aussi choisi la France car il y a plus d’opportunités concernant les formations, les stages ou encore le premier emploi.

Quelles impressions vous laisse la France ?

Je n’ai que des retours positifs concernant mon expérience en France. A l’étranger, les français peuvent avoir la réputation d’être arrogants mais personnellement je n’ai rencontré que des français chaleureux avec un grand sens de l’hospitalité.

Comme j’aime beaucoup voyager, Paris m’a servi de base de départ pour partir à la découverte des villes françaises et de l’Europe. Il y a de nombreux vols à tous les prix, pour un étudiant voyager reste accessible avec de magnifiques destinations à portée de main.

Comme j’ai passé quatre années en France, je me sens désormais attaché à ce pays où j’ai noué de belles amitiés, et dont j’apprécie la culture et la gastronomie.

Comment avez-vous connu Campus France ?

J’ai connu Campus France par le bouche-à-oreille et parce que l’on m’a fait savoir que je pourrais demander une bourse en tant qu’étudiant international en France. J’ai réalisé un dossier et j’ai obtenu cette bourse qui m’a été très utile notamment pour les frais d’inscription qui sont souvent plus élevés pour les étudiants étrangers que pour les étudiants français.

Quel est votre rôle en tant qu’ambassadeur de Campus France ?

Suite à l’obtention de ma bourse, Campus France m’a proposé de devenir ambassadeur et j’ai accepté pour rendre service aux étudiants qui arrivent en France sans connaitre personne, ce qui était mon cas en 2018. J’ai pu rapidement nouer des relations, j’ai été aussi rejoint par des amis tunisiens à qui j’ai servi de guide en France ; cela leur a été utile et ils ont été très reconnaissants. Je me suis fait la réflexion que je pouvais aussi avoir ce rôle auprès d’étudiants que je ne connaissais pas, afin de les aider.

A la fin de l’été avec la fin de mon stage, je compte revenir en France et poursuivre mon rôle d’ambassadeur de manière active afin d’accueillir et d’éviter l’isolement social qui peut engendrer l’échec scolaire.

Quel est votre retour d’expérience concernant votre adhésion à Campus France ?

Campus France apporte une aide financière et administrative formidable, l’agence permet aussi aux étudiants et diplômés internationaux de ne pas rester isolés socialement.

L’idée est de proposer des activités aux nouveaux arrivants et de témoigner de son expérience tout en donnant quelques conseils. Lorsque j’ai rejoint Campus France, les activités étaient très limitées à cause du COVID-19, j’ai pu participer à des webinaires et rédiger un article sur la richesse que représente pour moi les voyages et la découverte de l’étranger. Avec la fin de la crise sanitaire, j’ai pu rencontrer à l’occasion d’une belle soirée qui rassemblait une centaine de personnes, les autres ambassadeurs et les équipes de Campus France.

Est-ce que vous recommanderiez Campus France à un étudiant qui arrive dans notre pays ?

Aujourd’hui Campus France est une étape incontournable pour les étudiants internationaux qui arrivent dans des pays francophones pour l’inscription, les bourses ou encore l’exonération de frais d’inscription.

Je ne pourrais que recommander Campus France à un étudiant qui arrive en France, cela permet de rencontrer d’autres étudiants dans la même situation et de nombreuses activités en semaine et le week-end sont proposées : sorties cinéma, découverte de Paris, visites culturelles, ou encore afterworks et soirées festives.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre passion pour la photographie ?

La photographie est une passion et un plaisir liés au fait que j’aime beaucoup voyager. Depuis la France, j’ai pu découvrir une bonne partie de l’Europe et depuis Singapour, j’ai fait un road-trip à moto en Malaisie, en Thaïlande et en Indonésie. Au départ, je faisais beaucoup de photos de paysages, mais grâce à mes voyages qui ont été l’occasion de belles rencontres, j’ai développé un vrai engouement pour les portraits. Une photographie permet d’immortaliser un instant et de garder une trace du passé. 

*Hedge fund : Un hedge fund est un fonds spéculatif ou fonds d’arbitrage qui vise un objectif de rendement absolu, corrélé ou non aux indices boursiers. Pour cela, il dispose d’une grande liberté de gestion : liberté dans le choix des marchés (Paris, New York, Londres...), des classes d’actifs (actions, obligations, devises, matières premières...), des instruments (contrats à terme, futures, options...) et des techniques (arbitrages, ventes à découvert, achat avec effet de levier...). Source : BFM Bourse

Rejoignez le Réseau des Diplômés de l'Université Paris-Saclay

Vous êtes diplômé de l’Université Paris-Saclay Le Réseau Alumni vous permet d’agrandir votre réseau professionnel en vous permettant de vous connecter avec des personnes qui ont partagé la même formation, le même établissement (Faculté des Sciences, Faculté Jean Monnet Droit Economie Gestion, Faculté de Pharmacie, Faculté de Médecine, Faculté des Sciences et du Sport, IUT d’Orsay, IUT de Cachan, IUT de Sceaux, Polytech Paris-Saclay, AgroParisTech, CentraleSupélec, ENS Paris-Saclay, Institut d’Optique Paris-Tech, IHES), la même université

# RECRUTER

Sur le site institutionnel de l'Université Paris-Saclay, le Career Center vous permet de recruter nos étudiants.

Sur LinkedIn, le groupe fermé "Alumni Université Paris-Saclay" vous permet d'accéder aux offres d'emplois destinées aux diplômés ou de poster vos offres d'emplois pour recruter parmi nos diplômés.

# INSPIRER

Venez nous raconter votre parcours, partagez vos retours d’expériences devant les étudiants, vos conseils peuvent être utiles ! L’Université Paris-Saclay organise des rencontres entre diplômés et étudiants. Témoignage dans la cadre d’une journée métiers, accueil des étudiants pour la visite de votre entreprise, interview pour la rubrique portraits-actualités des diplômés, il y a forcément une manière de vous raconter aux étudiants !

# ENTREPRENDRE

L’Université Paris-Saclay forme ses étudiants autour de l’esprit d’entreprendre. Il existe désormais un réseau des diplômés-entrepreneurs. Vous avez monté votre entreprise, votre start-up ou vous êtes en train de le faire ? Rejoignez notre club des entrepreneurs : rencontrez d’autres diplômés-entrepreneurs, partagez votre expérience auprès des étudiants dans le cadre du Diplôme Etudiant-Entrepreneur (D2E).

# SE FORMER

Vous changez de carrière ? Vous êtes en reconversion professionnelle ? L’Université Paris-Saclay dispose d’une offre de formation toute au long de la vie : Formation continue (FC), Validation des Acquis et de l’Expérience (VAE), renseignez-vous, il y a sans doute une formation pour vous !

# ACCOMPAGNER

Le Club RH rassemble les diplômés ayant une appétence pour les ressources humaines. Ponctuellement et grâce au Club RH, nous organisons des sessions de coaching pour des étudiants souvent dans la dernière ligne droite de la recherche d’un stage, ou d’une alternance. Rejoignez notre programme de mentorat !

L’Université Paris-Saclay ne laisse personne de côté ! Vous rencontrez des difficultés dans votre parcours ? Faites-vous tutorer et coacher par le Club RH !

# SE RETROUVER

Nous organisons des évènements pour remercier les diplômés pour leur implication dans le réseau mais nous proposons régulièrement des évènements grand public auxquels les diplômés sont conviés. Retrouvons-nous ! Welcome Day, Journée européenne du patrimoine, Fête de la science, Nuit des étoiles, Conférence sur l’aérospatial… suivez notre agenda !

# RESTER EN CONTACT

Retrouvez-nous sur le site Internet institutionnel de l’Université Paris-Saclay https://www.universite-paris-saclay.fr/luniversite/alumni, LinkedIn https://www.linkedin.com/company/universit%C3%A9-paris-saclay-alumni/ et Twitter @ParisSaclayPro

[email protected] 01 69 15 33 29. Retrouvez-nous dans votre boite mail avec la newsletter du « Réseau des diplômés ».

Retrouvez-nous très bientôt sur notre plateforme alumni (plus d'information à venir) !

Anna SHIRINSKAYA, portrait d'une start-uppeuse made in Paris-Sud

Le mois de mars, conjugue le 8 mars, journée internationale des droits de la femme, avec le 11 mars, journée internationale des start-up, à cette occasion nous faisons la lumière sur une start-uppeuse made in Paris-Sud. Anna Shirinskaya est arrivée en France via le cursus Erasmus mundus et le Master SERP CHEM où elle a suivi un cursus en chimie. Originaire de Russie, elle tombe amoureuse de la France et décide de prolonger son séjour avec un doctorat à Polytechnique. Désormais russe et française, elle a obtenu la nationalité depuis 1 an et demi, elle se lance dans l’aventure start-up.

Comment êtes-vous arrivée à l’Université Paris-Sud ?

Je suis originaire de Russie où j’ai obtenu un Master 2 Chimie mais je voulais obtenir un diplôme davantage visible à l’international. J’ai donc candidaté au programme Erasmus Mundus. J’ai d’abord réalisé mon premier semestre en Italie à Gênes, puis mon second semestre au Portugal à Porto et enfin mon troisième trimestre en France au sein de l’Université Paris-Sud. Mon quatrième et dernier semestre était consacré au stage que j’ai réalisé grâce à Paris-Saclay dans les laboratoires de Polytechnique.

Quel souvenir gardez-vous de l’Université Paris-Sud ?

 


Crédit photo : Omini Labs

 

Lorsque je suis arrivée à Paris-Sud, c’était mon premier séjour en France. Il y a une vraie amitié entre la Russie et la France, j’avais très envie de découvrir ce pays dont j’apprécie la musique : Edith Piaf, Joe Dassin, Georges Brassens ou encore Charles Aznavour.

J’ai choisi le Master SERP-CHEM et la spécialité chimie car je souhaitais approfondir cette discipline. Ensuite durant mon stage, j’ai exploré les liens entre électronique et chimie des matériaux en me spécialisant sur la fabrication des dispositifs électroniques de type « diode électroluminescente organique ».

J’ai réalisé mon doctorat au sein de l’Université Paris-Saclay dans un laboratoire de Polytechnique. Mes recherches, aux croisements de la biologie, chimie, physique et électronique, portaient sur le développement de la sensibilité des capteurs bioélectroniques autrement dit d’outils de mesure qui font le lien entre le corps humain et le signal électronique. Connus du grand public, il s’agit par exemple des tests de glucose, des moniteurs cardiaques ou encore des montres sportives connectées. J’ai pu avancer sur la partie théorique et leur fonctionnement tout autant que la partie fabrication et test.

Comment avez-vous osé franchir le pas de l’aventure start-up ?

Après mon doctorat, j’avais envie d’être dans la valorisation de la recherche en transférant celle-ci vers le monde économique et l’innovation. J’ai monté une start-up « VINOsens » pour développer des capteurs pour la mesure des liquides et très spécifiquement pour mesurer dans le vin le taux de sucre (et de fait le degrés d’alcool) mais aussi les tanins afin de permettre aux vignerons un suivi très précis de la vinification.

Fin 2018, j’ai décidé de réorienter mon activité, j’ai créé une nouvelle start-up « Omini Labs » toujours spécialisée dans les capteurs mais cette fois-ci dans le domaine médical. Nous développons des biocapteurs pour réaliser des tests de type « analyses médicales en laboratoire » portant principalement sur le sang et les urines. Ces tests ont l’avantage d’être « instantanés », réalisés par le professionnel de santé ou le patient lui-même, ils ont le mérite de supprimer les impératifs liés au transport des échantillons et à la distribution des résultats et plus généralement aux délais liés au passage en laboratoire traditionnel. C’est une logique gagnant-gagnant, le patient n’a pas à revenir chez le professionnel de santé à l’occasion de l’interprétation des résultats, on fluidifie les diagnostics et on épargne le stress éventuel.

 


Crédit photo : Omini Labs

 

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous sommes au stade des preuves de concept avec la réalisation d’un prototype, et nous avons échangé avec des clients potentiels mais aussi des fonds d’investissement.

Dans cette aventure entrepreneuriale, le réseau a t-il été important ?

Au sein de l’Université Paris-Sud et Paris-Saclay, il y a vrais dispositifs d’accompagnement destinés au soutien des étudiants qui souhaitent entreprendre. Notre premier réseau professionnel est souvent celui de notre parcours de formation. J’ai monté ma première start-up VINOsens avec mon directeur de recherche Yvan Bonnassieux et ma collègue de programme de Master Erasmus Mundus Lipsa Nag . Aujourd’hui, Yvan est le conseiller scientifique d’Omini.

Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide au réseau professionnel. Pour définir le business model de la start-up Omini, j’ai eu besoin de brainstormer avec des médecins généralistes, des spécialistes, des patients ou encore des directeurs d’hôpitaux autrement dit des personnes dont l’emploi du temps est assez chargé et qui ne sont pas facilement joignables. Ensuite, j’ai aussi eu besoin d’aide manuelle pour un prototypage, un code, un test dans un labo. Mon réseau m’a facilité le lancement d’Omini.

 


Anna et Joanne en networking pour Omini Crédit photo : Anna Shirinskaya

 

Est-ce qu’être femme a changé quelque chose ?

Pour répondre honnêtement à cette question, il aurait fallu que je vive cette aventure en tant qu’homme (rire). Je me suis toujours sentie très libre dans mon projet. Je sais que statistiquement un peu moins de financements sont accordés aux femmes. Après c’est très prenant de créer une start-up, et on enchaine les heures de travail. Ce n’est pas incompatible avec une vie de famille, d’ailleurs Joanne Kanaan qui est l’associée co-fondatrice, d’Omini va se marier, mais il faut avoir un conjoint sur qui on peut réellement compter. 

Que diriez-vous à quelqu’un qui souhaite créer sa start-up ?

Je dirais que si l’on en a envie, il faut oser l’aventure. Personnellement, je ne voulais pas rester uniquement dans le domaine de la recherche, j’étais et je suis encore une passionnée des transferts de technologie. En créant une start-up, on acquiert énormément de compétences dans un temps illimité. Créer une start-up c’est avoir envie de faire évoluer le monde, certes à sa modeste échelle, mais je dirais que c’est surtout avoir envie d’évoluer soi-même ! Les femmes ne doivent pas s’autocensurer devant une telle opportunité.

Interview de Sabine Ferrier, 
Chargée du réseau des diplômés de l’Université Paris-Sud, 
Direction de l’orientation professionnelles et des relations entreprises.

Pour toute information sur le réseau des diplômés de l’Université Paris-Sud, vous pouvez contacter Sabine Ferrier, chargée des relations diplômés à la Direction Orientation Professionnelle et Relations Entreprises : alumni.parisudien @ u-psud.fr, 01 69 15 33 29 (Bâtiment 330 campus d’Orsay).

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Direction de la Formation et de la Réussite - Réseau des Diplômés
Bâtiment 430 (rdc - Aile droite) - rue du Doyen Georges Poitou
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A propos de l'Université Paris-Saclay

 

Née de la volonté conjuguée d’universités, de grandes écoles et d’organismes de recherche, l’Université Paris-Saclay compte parmi les grandes universités européennes et mondiales, couvrant les secteurs des Sciences et Ingénierie, des Sciences de la Vie et Santé, et des Sciences Humaines et Sociales. Sa politique scientifique associe étroitement recherche et innovation, et s’exprime à la fois en sciences fondamentales et en sciences appliquées pour répondre aux grands enjeux sociétaux.

Du premier cycle au doctorat, en passant par des programmes de grandes écoles, l’Université Paris-Saclay déploie une offre de formation sur un large spectre de disciplines, au service de la réussite étudiante et de l'insertion professionnelle. Elle prépare les étudiants à une société en pleine mutation, où l’esprit critique, l’agilité et la capacité à renouveler ses compétences sont clés. L’Université Paris-Saclay propose également un riche programme de formations tout au long de la vie.

Située au sud de Paris sur un vaste territoire, l'Université Paris-Saclay bénéficie d’une position géographique favorisant à la fois sa visibilité internationale et des liens étroits avec ses partenaires socio-économiques - grands groupes industriels, PME, start-up, collectivités territoriales, associations...

Présente dans le top 20 mondial des universités selon le classement ARWU 2022, classement réalisé chaque année par l'université de Jiao Tong de Shanghai (universités les plus productives en matière de recherche), l'Université Paris-Saclay se positionne également comme la 1ère université en France.

L'Université Paris-Saclay rassemble :

Tous ensemble, les établissements proposent une offre de formation complète et variée en Licence, Master et Doctorat de haut niveau, adossée à une recherche de pointe. Ouverte vers l'international, l'Université Paris-Saclay est membre de l'Alliance Européenne EUGLOH.

Le Réseau Alumni :

L'Université Paris-Saclay dispose d'un réseau des diplômés actif et influent au service de l'orientation et de l'insertion professionnelle mais aussi de la carrière.

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