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Campus France
République de Macédoine du Nord
CAMPUS FRANCE
Natasha Sardzoska

Je suis docteur en sociologie et anthropologie, je fais des recherches académiques et je voudrais travailler en tant que professeur des universités.

Sinon, je fais l’interprète de langue italienne, française, anglaise, portugaise et espagnole et je fais des traductions littéraires dans ces mêmes langues. Je suis aussi une poète et une écrivaine.

Que dire sur la France? J’ai adoré le parfum des croissants et du café le matin tôt, j’aimais ces matins frais et clairs quand tout le monde est pressé au boulot, pressé de changer quelque chose dans la vie, dans le monde. Voilà ce que j’aime de la France : l’enthousiasme, la volonté, la foi dans le fait qu’on peut changer le monde, qu’on peut faire bouger les choses, qu’on peut améliorer la société, qu’on peut aider la condition humaine dans sa croissance positive et dynamique et optimiste, humainement, doucement toujours en donnant de l’espace à l’autre, en respectant l’espace d’autrui. L’ouverture au dialogue, à la discussion, la disponibilité à mettre en question la vie humaine. Selon Claude Levi-Strauss, une société est saine si elle déploie divers plateaux de communication et cela m’a marqué en France, aussi, la capacité authentique de communication interpersonnelle. Et la joie de vivre, voilà ce que j’aime de la France, la confiance infinie dans la vie et dans sa beauté.

J’ai choisi de faire mes études en France pour deux raisons : d’une, par ce que j’ai obtenu une bourse de la Commission européenne dans le cadre du programme Erasmus Mundus et j’ai choisi de passer une partie de mon Master en lettres et sciences sociales à Perpignan sous la direction de prof. Didier Girard et une partie de mon doctorat toujours dans le cadre d'Erasmus Mundus à Paris à la Sorbonne Nouvelle sous la direction de prof. Svetla Moussakova et Carle Bonafous-Murat, le président de l’Université Sorbonne Nouvelle. J’ai été vraiment ravie de pouvoir vivre et étudier en France. La seconde raison, c’était la possibilité surtout de réaliser mon rêve, de goûter de la vie parisienne, vivre, étudier, aimer à Paris. J’écoutais les chansons de Aznavour, Dassin, Gainsbourg, Brassens, Barbara ; la musique française pour moi c’était la fenêtre vers le monde, le goût du monde, donc je rêvais pouvoir vivre et aimer un jour dans la ville la plus belle du monde : Paris. J'étais heureuse de visiter les mêmes endroits fréquentés par mes chanteurs et écrivains préférés.

Personnellement vivre et étudier en France fut très enrichissant pour moi ; venant d’un pays différent, d'un système différent où je n’ai pas pu développer le goût de la liberté d’expression et de la liberté en général, la France m'a ouvert des nouveaux horizons. Professionnellement, j’ai apprécié le système d’éducation en France et la formation de l’intellectualité, de la capacité analytique : c’est-à-dire, en tant qu’étudiante, j’ai été très libre et encouragée à être égale à mes professeurs, de participer activement aux séminaires, de parler à haute voix, comment on dit symboliquement, d’exprimer mes points de vues sans peur d’être jugée ou pas bien comprise, d’écrire librement mon interprétation de la société, sans craindre le jugement du professeur. Bref, j’ai été encouragée à être originale et différente.

Je veux encourager les futurs étudiants macédoniens, et surtout leurs familles, à ne pas hésiter pour aller étudier en France.

Etudier en France n’est pas cher du tout ; par ailleurs, être étudiant en France ça veut dire bénéficier de nombreux services et vivre plus facilement : avec la carte étudiant on peut participer à des activités de formation extracurriculaires (théâtre, cinéma, débats), suivre des activités sportives, des colloques et tout cela gratuitement, avoir des réductions dans certains commerces, dans tous les musées et cinémas etc. pouvoir demander une bourse d’études et des aides pour l’hébergement. Je voudrais aussi souligner que vers la fin des études c’est possible de réaliser des stages auprès des sociétés privées ou bien des institutions, ce qui permet aux jeunes de rentrer dans le monde du travail avec souplesse et surtout avec les compétences et les savoirs requis par le marché de travail.

 

Ce que je déteste de la France, c’est d’avoir dû la quitter !