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Mahi Binebine décoré de la Légion d’honneur de la République française

12 avril 2018 Communauté
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L’écrivain, peintre et sculpteur Mahi Binebine a reçu, le 7 avril à Marrakech, la Légion d’honneur des mains de son amie de longue date Élisabeth Bauchet-Bouhlal, présidente-directrice générale de Es Saadi Gardens & Resort, et ce en présence de Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech.

Elle-même décorée de la Légion d’honneur, Élisabeth Bauchet-Bouhlal, grande mécène sur la scène artistique marocaine, reconnaît le talent indiscutable de l’artiste Mahi Binebine et se sent fière d’être choisie pour le décorer de cette distinction honorifique. «C’est une décoration bien méritée par Mahi Binebine. Elle lui a été remise pour toute son action, que ce soit dans le domaine artistique et littéraire ou encore pour tout ce qu’il entreprend dans l’associatif, en s’intéressant aux enfants de la rue et tous ceux qui connaissent une vie dure, en leur apportant soutien matériel et encadrement. Il a même écrit, à cet effet, un livre qu’il a intitulé “Les Étoiles de Sidi Moumen”, racontant la misère dans laquelle vit cette cité, où pauvreté et exclusion mènent à des conséquences très graves, notamment l’extrémisme. Cet ouvrage très attachant a donné naissance au long métrage réalisé par Nabil Ayouch sous le titre “Les Chevaux de Dieu”. Une sorte de mobilisation qui n’a pas vraiment donné ses fruits. C’est alors que Mahi Bienbine et plusieurs mécènes ont décidé de construire un Centre culturel au sein même de Sidi Moumen, tout en entreprenant d’autres actions dans diverses villes comme Tanger, Ben Guérir, Marrakech…», souligne Élisabeth Bauchet-Bouhlal.

En effet, Mahi Binebine est un artiste marocain aux multiples compétences plastiques et littéraires, dont le parcours foisonne d’expositions individuelles et collectives qui ne se comptent plus, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Son parcours l’a amené à assumer la fonction de commissaire de certaines prestations exceptionnelles, notamment sa «Carte blanche» à la CDG en 2014 et au Musée de la Palmeraie à Marrakech lors du Forum mondial des droits de l’Homme. Puis au siège des Nations unies à Genève et à New York, en 2015, pour la thématique «Insoumission» ou encore pour «Empreinte» à la sixième Biennale de Marrakech, Musée de la Palmeraie, en 2016. Sans oublier ses multiples œuvres qui figurent dans des collections publiques, entre autres, celles du Guggenheim Museum à New York, au Musée de Marrakech, au Musée de Banque Al-Maghrib, à la Fondation Kinda, à la Fondation Kamal Lazaar, ainsi que dans plusieurs banques marocaines qui ont acquis ses travaux.

Cette consécration vient, ainsi, à point nommé pour couronner cette brillante odyssée sur la voie de la perfection et de la célébrité. «En effet, être fêté par la République française, où j'ai vécu, étudié et enseigné pendant de nombreuses années, est un honneur pour moi. J'y suis publié, j'y ai les galeries qui me représentent... une bonne partie de ma vie s'y trouve. J'ai choisi de me faire remettre la médaille à Marrakech, ma ville natale, plutôt qu'à Paris que j'aime autant. J'ai aussi choisi comme marraine Élisabeth Bauchet-Bouhlal, car, en dehors de nos liens d'amitié, cette grande dame a contribué sensiblement à la vie culturelle de notre ville. Elle est l'amie des artistes qu'elle a toujours soutenus. J’ai profité de cette occasion pour faire, avec Hicham Daoudi, une grande exposition de 53 œuvres, dont les recettes des ventes seront versées au profit de l'internat de la jeune fille rurale (Dar Taliba, Soroptimist). Cette association accueille 250 jeunes filles et leur permet de poursuivre leurs études», témoigne l’artiste et écrivain Mahi Binebine.

À la suite de ses études, ce natif de Marrakech s’est d’abord installé à Paris pendant 8 ans. Après quelques années dans l’enseignement des mathématiques, il opte pour l’écriture et la peinture, puis déménage à New York où il poursuit son parcours d’artiste et d’écrivain. En 2002, il décide de revenir au Maroc pour y vivre et exercer sa passion pour l’écriture et les arts plastiques, tout en s’adonnant aux actions de bienfaisance pour aider les plus démunis de son pays. 




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