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Les "Ulaanbaatar international jazz series 2016-2017" placées sous le signe du franco-allemand

03 avril 2017 Culture
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Oulan-Bator (Mongolie)- le 30 mars 2017. Pour sa troisième venue en Mongolie, cette fois dans le cadre de l’ « Ulaanbaatar international jazz series 2016-2017 » organisé par le Jazz lab et le Goethe Institut avec le soutien de l’Ambassade de France et de l’alliance française, le bordelais, Laurent Maur, accompagné d’artistes de tous horizons et principalement de jeunes issus du conservatoire d’Oulan-Bator, présentait à un public intrigué un concert de jazz atypique. Les « Harmonica Moods », regroupaient en effet la jeune scène mongole, allemande et française pour un public tout aussi cosmopolite.

 

19h30- à l’Opéra d’Oulan-Bator « The Jazz Train » ouvre le concert. Le quintet mongol composé de B. Munkhtemuulen au saxophone, G. Khongor à la trompette, E. Shuteen au piano, Ts. Munguntovch à la basse et B. Khuslen à la batterie interprétaient Bolivia et Recado Bossa Nova. Deux titres de C.Walton et de D. Ferreira qui annonçaient une soirée prometteuse. La musique était posée, les musiciens prenaient plaisir à jouer et le public quant à lui commençait à comprendre le ton que la soirée était sur le point de prendre. Au moment où  le Recado Bossa Nova se terminait les « Anjie Sisters » faisaient leur apparition, les trois jeunes femmes vêtues d’uniformes militaires chantaient un Boogie Woogie Bugle Boy à la fois suave et entraînant qui ne laissait personne indifférent.

L’audience était alors déjà plus que conquise quand « Laurent Maur with the Shunteen Trio » faisait son apparition. Il était fort probable que peu de personnes dans le public ne savaient à quoi s’attendre, rappelons qu’il n’y a qu’une petite vingtaine d’harmonicistes professionnels dans le monde ! A cela, notons la présence de Martin Zenker à la contrebasse, à l’origine de ce concert qui, avec les jeunes musiciens, nous donnaient à voir un véritable concerto franco-allemand – Mongol.

Dès les premières notes d’Enlacés  L. Maur nous montrait avec brio à quel point l’harmonica pouvait être vecteur d’émotions et de passion. Maur, joue sur un harmonica chromatique dont les notes peuvent parfois s’apparenter à  celles d’un accordéon et cela se sentait dans la diversité et l’intensité des notes que l’artiste donnait à son public.

Spleen, Festive Minor, Recorda Me, Indifference, Three and One, Bluesette, Marie- No se sont enchaînés avec la « touche française » si caractéristique du style de Maur. Une touche française particulièrement visible dans une superbe interprétation en français de B. Orchibat de Quand un artiste d’ H. Salvador qui clôturait un concert rondement mené.

Une soirée réussie qui pourrait peut-être bien marquer l’entrée d’une nouvelle génération d’artistes extrêmement prometteurs sur la scène jazz internationale et qui a incontestablement rapproché nos pays autour d’un amour commun de la musique et de la culture. L.L.L

 

 

 




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