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CLASSEMENT 2022 DU TIMES HIGHER EDUCATION : LA FRANCE GAGNE DU TERRAIN

08 septembre 2021 Culture
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Dans le classement 2022 du Times Higher Education (THE) qui vient d'être publié, la France consolide son rang en gagnant une place et atteint la 7e position mondiale, avec un total de 39 établissements classés. Parmi ceux-ci, 17 établissements s’y distinguent particulièrement dans le Top 500, cinq dans le Top 200, trois dans le Top 100 et un dans le Top 50.

"Après le classement général de Shanghai 2021, le classement THE vient confirmer la progression de nos universités dans la comparaison internationale", se réjouit ainsi la ministre française en charge de l'enseignement supérieur qui "félicite les universités françaises et leurs équipes à l'occasion de la publication de ce nouveau classement"

La prise en compte de l’ensemble des missions

Réalisé et édité depuis 2004 par le quotidien britannique Times Higher Education, ce classement annuel des "meilleures universités dans le monde", publié le 2 septembre, porte sur l’ensemble des missions, aussi bien enseignement/formation que recherche, assurées par les établissements d'enseignement supérieur.

Plus de 1500 universités mondiales sont ainsi examinées, à partir d’une douzaine indicateurs qui se répartissent en cinq grandes catégories pour donner une note finale à chaque établissement : l'enseignement (30% de la note finale), la recherche (30%), le transfert de connaissances et l'influence de la recherche (30%), l'ouverture à l'international (7,5%) et l'innovation (2,5%).

 

La consécration de Paris Sciences et Lettres

Si les universités britanniques et américaines se maintiennent tout en haut du classement, la France enregistre pour sa part une progression de ses établissements d’enseignement supérieur dans ce palmarès.

Bien que le nombre d’universités françaises classées cette année soit légèrement en retrait par rapport à l’année dernière[1], on relève bien une progression des établissements hexagonaux parmi les 39 qui s’y distinguent. L’Université PSL (Paris Sciences et Lettres), qui gagne 6 places, vient ainsi se classer en 40e position pour atteindre le plus haut rang jamais atteint par une université française dans le classement du THE. De son côté, l’Institut Polytechnique de Paris fait  une entrée remarquée  en rejoignant directement la 95e place.

 

Des établissements entrent dans le classement

Dans le Top 200, viennent ensuite Sorbonne Université qui se maintient en 88e position. suivie de l’Université Paris-Saclay à la 117e place et de l’Université de Paris à la 155e.

Plus loin dans le classement, on note par exemple la présence de l'Ecole des Ponts ParisTech, de l'Université de Bordeaux, de l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, de l'Université de Montpellier et de l'Université Grenoble-Alpes, non classée en 2021. D’autres établissement font d’ailleurs leur entrée dans le classement : Arts et Métiers, l’Université Polytechnique des Hauts-de-France, l’Université de Pau et l’Université Jean Moulin - Lyon 3.

 

Un nouveau modèle pour les universités françaises

Selon le ministère de l’enseignement supérieur, "en classant 8 des 9 établissements issus de la politique de regroupement", en vertu de la loi relative à l'expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, le palmarès du THE  "reconnaît le succès des nouveaux modèles d'universités françaises".

Au-delà de cette loi et grâce à d’autres formes d’innovations, souligne le ministère, "la France poursuit la mise en œuvre d'une politique volontariste pour la reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans le monde entier". Autant de leviers qui devraient permettre notamment "d'intensifier la production scientifique et d'améliorer l'attractivité vis-à-vis des chercheurs internationaux".

 

 

[1] Selon le ministère de l’enseignement supérieur, cette différence « s'explique essentiellement par la prise en compte des nouveaux modèles d'universités créés entre 2019 et 2020 dans le cadre de la politique de regroupement des établissements ».




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