Inscription à la newsletter
s'inscrire / se connecter

Sites pays et partenaires

Membres :
0 200 500 1000 2000 5000 10000+
Page formation

Page test

titre 6 test

 

Des débuts incertains

En 1914, celui qui ne s’appelle pas encore Le Corbusier s’établit finalement comme architecte dans sa ville natale, La Chaux-de-Fonds. Il dessine son premier projet visionnaire : Dom Ino. Trois dalles de béton superposées soutenues par six colonnes et jointes par une cage d’escalier. Le tout constitue l’ossature d’une maison modulable à l’envie, bon marché et conçue pour une production à la chaîne. Le concept est pensé pour les populations déplacées des villes bombardées des Flandres et du nord de la France.

Mais le succès n’est pas au rendez-vous. Jeanneret vivote pendant trois ans de petites commandes avant de partir s’installer à Paris en 1917.

Le purisme, l’ordre et le Corbusier

Il fait via Auguste Perret la rencontre du peintre Amédée Ozenfant. Ensemble, les deux hommes théorisent le purisme. Un mouvement artistique qui prône le retour à l’ordre, la sobriété en réaction à la dérive cubiste. Les manifestes puristes que l’architecte signe du pseudonyme Le Corbusier connaissent un certain succès.


En parallèle, il s’installe avec son cousin Pierre Jeanneret dans l’agence du 35 rue de Sèvres : il ne la quittera qu’à sa mort. Le Corbusier est né. Les années 1920 le voient devenir une figure importante de l’architecture. Il initie en 1928 le premier Congrès international d’architecture moderne. Parmi ses nombreuses créations de l’époque, la Villa Savoye à Poissy incarne au mieux son style avant-gardiste et épuré. Les pilotis et le toit-terrasse de la villa seront des éléments récurrents du style corbuséen.

De Moscou à Vichy