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Festival des cinémas du Maghreb

Un cinéma en ébullition

 

Vitrine du renouveau cinématographique perso-arabo-berbère, le festival Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient tient sa 10e édition du 31 mars au 19 avril à Saint-Denis (93). Sous les feux des projecteurs cette année, le Maroc.

 

Le festival des cinémas hors champs

pcmo_400Promouvoir les œuvres cinématographiques du Sud, peu valorisées par les programmateurs, et les aider à trouver une distribution sur le territoire français : telle est la raison d’être du Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMO).

Ce festival aux ambitions politico-culturelles est devenu, au cours de ses dix années d’existence, un rendez-vous plébiscité par les cinéphiles. On y retrouve une sélection exigeante de films venus du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Égypte, du Liban, de Palestine et de Syrie. Les longs côtoient les courts, les fictions partagent l’affiche avec les documentaires.

Cette année, la programmation donne carte blanche à la Cinémathèque d’Alger et propose une master class du réalisateur marocain Hakim Belabess, des expositions ou des concerts gratuits. Le festival s’achève le dimanche 19 avril à l’Institut du monde arabe avec la projection d’un film surprise.

 

Tapis rouge pour le Maroc

Focus cette année sur le cinéma marocain avec quinze films à l’affiche. La libéralisation relative à l’œuvre au Maroc depuis le sacre de Mohamed VI a contribué à en faire le nouveau laboratoire filmique du Maghreb. Il produit aujourd’hui des films dynamiques et engagés, notamment dans la critique de l’islam radical.

 

Écran total contre l’obscurantisme

Quoi de mieux que le cinéma pour prendre la température politique d’un pays ? Un vent révolutionnaire souffle sur les cinéastes du Maghreb et du Moyen-Orient. Avec « Le Chant des Tortues », le réalisateur marocain Jawad Rhalib revient sur le soulèvement de la « génération Facebook » de 2011. « No Land’s Song » de Ayat Naiafi évoque le combat des femmes iraniennes avides de liberté ; « 10949 » de Nassima Guessoum retrace l’histoire d’une héroïne oubliée de la révolution algérienne…

La production filmique de ces régions fait écho aux Printemps arabes. Un élan libertaire qui animera la ville de Saint-Denis jusqu’au 19 avril.

 

Consulter la bande-annonce officielle du PCMO