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Test Sénégal

C'est ma première newsletter

 

Au-delà des diplômes, votre intégration au sein de la communauté des étudiants français, sénégalais ou de nombreuses nationalités d'Afrique et du monde entier vous enrichira du partage et de la mutualisation des expériences vécues et vous ouvrira de nouvelles perspectives

8 Mars- Parole aux Femmes

OFII : Partie étudier en France en 2002, vous êtes revenue au Sénégal en 2009. Expliquez-nous la raison de votre retour ?
 
Adja : Si j’ai quitté mon pays le Sénégal, c’était dans le seul but de poursuivre mes études avec la ferme intention de revenir. Bien avant mon départ, je réfléchissais déjà à un projet de retour en lien avec ma formation. Ayant obtenu mon Master 2 en ressources humaines à Grenoble et profité de ma présence en France pour me familiariser avec le monde de l’entreprise (Schneider Electric, Conseil Général de l’Hérault), j’ai choisi de revenir en 2009 au Sénégal pour retrouver ma famille et participer au développement de mon pays.
 
OFII : Vous êtes à la tête d’un cabinet de consultance RH, avez-vous rencontré des difficultés dans votre parcours d’entrepreneur ?
 
Adja : En fait j’ai d’abord travaillé au sein d’un établissement financier. J’avais signé un contrat CDI mais j’avoue que très rapidement j’ai ressenti l’envie de me mettre à mon compte. J’ai tenu 2 ans pour principalement maîtriser mon environnement économique et c’est en avril 2011 que je me suis lancée avec l’ouverture de mon cabinet « RH Consulting » spécialisé en Management et Gestion des Ressources Humaines.
Des difficultés, oui j’ai ai rencontrées. Les premières à ma grande surprise sont venues de mon entourage qui ne comprenait pas que je puisse abandonner un CDI pour m’investir dans un projet pour lequel je n’avais aucune certitude de réussite. Cela n’a pas toujours été facile je l’avoue car c’est un risque que j’ai pris.
Etant jeune et femme il est vrai que se lancer dans l’entrepreneuriat n’était pas la voie la plus simple. Mais finalement je suis comme beaucoup de femmes sénégalaises, volontaire, pleine d’énergie et c’est avec une motivation affirmée que j’ai relevé le défi. Il y a bien eu des hauts et des bas, mais avec le soutien de mon mari et de ma famille qui ont toujours cru en moi, ainsi que l’accompagnement financier et technique de l’OFII et du PAISD, j’ai réussi à créer mon entreprise et à me faire une place.
Aujourd’hui je travaille avec un vivier d’acteurs au Sénégal et dans la sous-région évoluant dans divers secteurs d’activité. Au regard de mon expérience de terrain, je continue encore à penser, qu’en tant que femme, je me dois - par rapport aux hommes - de redoubler d’effort pour gagner des marchés.
Je suis heureuse de constater qu’au Sénégal les femmes se lancent de plus en plus dans l’entrepreneuriat. En fait, je dirai que les sénégalaises ont toujours eu la fibre entrepreneuriale, c’est plutôt qu’il me semble qu’une organisation plus formelle se met en place.

Femme active, Femme entrepreneur

 
 
Comment vous décrivez vous en tant que femme entrepreneur ?
 
Adja : Pour moi entreprendre c’est un état d’esprit, j’ai toujours cru à mes capacités à développer mon propre business. La vie de femme entrepreneur n’est pas facile. Il faut avoir une bonne organisation et un soutien familial pour pouvoir concilier vie professionnelle et vie familiale. Il faut reconnaître qu’il y’a une grande avancée au Sénégal, les femmes se lancent de plus en plus.
 
Les droits des femmes, un combat toujours d’actualité ?
 
Adja : Oui, malheureusement, les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes perdurent encore ! Je me bats à mon niveau chaque jour dans le cadre de mes activités pour faire entendre cela aux différents employeurs.
Les Nations Unies ont choisi comme thème pour la journée internationale des femmes 2017 « les femmes dans un monde du travail en évolution : pour un monde 50-50 en 2030 ». J’espère que nous atteindrons cet objectif avant 2030 et reste persuadée que la voie de l’entrepreneuriat est une des opportunités que la femme sénégalaise doit prendre pour arriver à rattraper les écarts.
 
 
OFII : Quel message souhaitez-vous faire passer aux étudiants sénégalais qui se trouvent à l’étranger ?
 
Adja : Je ne veux pas être une donneuse de leçon. Je peux cependant leur suggérer s’ils décidaient de revenir au Sénégal, de bien préparer leur projet de retour.
Je veux leur dire « Diom moy touki Foula moy gnibissi » ce qui peut se traduire par « c’est notre courage qui nous pousse à partir, mais il faut avoir la force de revenir ».
D’ailleurs c’est bien la raison pour laquelle je fais partie des membres fondateurs du Réseau des Migrants Entrepreneurs au Sénégal (REMES). Cette association dont je suis devenue depuis peu la présidente, regroupe des entrepreneurs qui après un séjour à l’étranger décident de rentrer au Sénégal pour y investir. Nous partons en effet pour grandir, apprendre et découvrir d’autres cultures, mais pour moi l’avenir c’est le Sénégal, c’est l’Afrique
 
Le mot de la fin :
« Kou yaar beneu djiguene yaarna adouna »
c’est un proverbe toucouleur qui se traduit par un message hautement philosophique
« Éduquer une fille, c'est éduquer toute une nation »
En ce 8 mars, comme ARAGON je soutiens :
la Femme est l’avenir de l’Homme
Source:AMBASSADE DE FRANCE AU SENEGAL

 

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7 MILLIARDS DE VOISINS Podcast Visa et études en France

La France est-elle toujours compétitive pour ses études supérieures ? Entre visa, calendriers, dossier d’inscription, comment s’en sortir ? Conseils et informations pratiques.

Avec :

- Didier Rayon, responsable études et recherches à Campus France

- Christophe Bigot, ambassadeur de France au Sénégal

- Alexis Andres, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’Ambassade de France en Algérie

- Duplex-Eric Kamgang, CEO et co-fondateur de Studely, le 1er service en ligne permettant aux étudiants étrangers souhaitant réaliser leur cursus universitaire en France

- Nabil M'Silti, responsable de la stratégie numérique et de France Alumni à l'agence Campus France

 

Liens: http://www.rfi.fr/emission/20170127-visa-etudes-france?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=emission&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2017-01-27

 

Mobilité étudiante: consultez les chiffres clés

A retenir notamment :

Le nombre d’étudiants en mobilité internationale a doublé en douze ans pour atteindre 4,3 millions en 2014. La France, première destination non anglophone, occupe le 4e rang des pays d’accueil derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie (source UNESCO).
Le nombre d’étudiants en mobilité Erasmus a augmenté de +53 % en 5 ans et de +7 % en 1 an. La France perd deux places en 5 ans et recule en 4e position des pays en mobilité Erasmus derrière l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni. À l’inverse, la France passe en première position des pays d’origine, juste devant l’Allemagne (source Commission européenne)
Le nombre d’étudiants étrangers en France a augmenté de 8,7 % en 5 ans pour atteindre 309 642 à la rentrée 2015-2016, une évolution continue mais moins rapide que celle de la mobilité mondiale. La croissance du nombre d’étudiants étrangers en France est plus marquée dans les grandes écoles et les formations hors universités (+26,6 % en 5 ans) qu’à l’université (+3,2 %). La première zone d’origine des étudiants étrangers en mobilité en France est l’Afrique du Nord (23 %), suivie de l’Afrique subsaharienne et de l’Union européenne (20 % chacune), puis de l’Asie-Océanie (17 %). On observe un léger recul des étudiants chinois et une nette hausse des étudiants italiens et ivoiriens (source MENESR )
Le nombre d’étudiants français en mobilité diplômante ne cesse d’augmenter depuis 2008, pour atteindre 78 758 en 2014, soit une évolution de 31 % en 3 ans (source UNESCO).




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