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Histoire d'Alumni - Portrait de Dimitris FILIAS

03 juillet 2023 Communauté
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M. Filias, cher Dimitri, vous êtes professeur de Τraduction Littéraire au Département de Traduction, d’Interprétation et des Langues Etrangères de l’Université Ionienne. Vous êtes aussi un acteur remarquable de la Francophonie en Grèce, traducteur, etc. Parlez-nous de votre parcours d’études.

Ayant obtenu ma Maîtrise au Département d’Etudes Françaises de l’Ecole des Lettres de l’Université d’Athènes (1981), je poursuivis, en tant que boursier du gouvernement français, des études-recherches à l’Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III). Titulaire d’une Maîtrise en Littérature Générale et Comparée de l’Université de la Sorbonne Nouvelle (1982), d’un D. E. A. en Littérature Générale et Comparée de l’Université de la Sorbonne Nouvelle (1983) et d’un Doctorat de 3ème cycle en Littérature Générale et Comparée de l’Université de la Sorbonne Nouvelle (1986, directeur d’études, le feu Professeur Claude Pichois).

Qu’est-ce que vous ont apporté vos études en France ? En quoi votre passage en France a eu un impact sur votre situation actuelle ?

Outre la poursuite d'un premier parcours d'études en Grèce ainsi que l’acquisition de connaissances et d’un riche matériel, utile pour mes futures recherches, mes études en France ont considérablement contribué à mon initiation à la méthodologie de la recherche. Tout ce bagage scientifique du domaine des Sciences Humaines et plus particulièrement des Lettres, fut décisif durant les nombreuses années de mon enseignement académique, dans mes recherches personnelles (traduction et travail d'essai) ainsi que dans la direction de recherches académiques de mémoire de premier cycle, de cycle post- universitaire ainsi que de Thèses de Doctorat. Je tiens également à souligner le grand apport intellectuel que j'ai acquis en vivant pendant cinq ans dans la capitale française, riche en vie artistique et culturelle.

Aujourd’hui, où en êtes-vous dans votre carrière ? Que se passe-t-il en Grèce dans votre domaine et en quoi pensez-vous que la coopération internationale est importante dans ce domaine ?

Depuis 1989, j’enseigne dans différentes universités grecques. Professeur de Traduction Littéraire au Département de Traduction, d’Interprétation et des Langues Etrangères de l’Université Ionienne actuellement. Depuis 35 ans, j’ai participé à grand nombre de congrès en Grèce et à l’étranger et publié plusieurs études parues dans différentes revues grecques et francophones. Mes textes portent surtout sur la Traduction Littéraire, la Littérature Comparée, la Littérature Française, la Littérature Grecque, le Théâtre et la Francophonie. J’ai publié plusieurs traductions de livres du français en grec moderne et du grec moderne en français. Je suis aussi l’auteur de deux études – essais. Depuis 2019, je fais partie du Comité du Ministère Hellénique de la Culture, chargé de décerner les Prix Nationaux de Traduction Littéraire. En novembre 2018, suite au décret ministériel du 17 juillet 2018, j’ai été nommé Chevalier des Palmes Académiques, en ‘’signe de reconnaissance de son dévouement au service des valeurs de la culture et civilisation françaises, mais également de l’incarnation de valeurs de l’humanisme auxquelles il est attaché’’.

Dans mon domaine en Grèce, l'intérêt pour les Sciences Humaines et surtout la Littérature, la Traduction et la Francophonie augmente puisque de nouveaux chercheurs et programmes d'études viennent enrichir le paysage de la recherche malgré les difficultés financières qui continuent d'entraver la communauté universitaire. A noter ici la place importante du livre et en général du monde de l’édition. Dans ce contexte, la meilleure organisation (surtout au niveau de l’ouverture vers des langues moins parlées et diffusées) de la diplomatie culturelle et la coopération internationale, comprenant la continuation de la diffusion de la Francophonie, deviendraient de plus en plus nécessaires car elles seraient appelées à jouer un rôle de première importance dans la compréhension de l'autre (altérité) et dans l'interculturalité.

Continuez-vous d’entretenir des liens de coopération avec la France ? Si oui, lesquels ?

Oui, je continue, depuis quinze ans, la collaboration avec l’Université de Montpellier dans le cadre de la ‘’Cotutelle de Thèses’’ entre l’Université ionienne et l’Université Paul Valery (Département d’Etudes Grecques). 

Quels sont vos conseils pour ceux qui poursuivent leurs études ou cherchent un travail en France après leurs études ?

A ceux qui étudient en France, je conseillerais de perfectionner la langue française et de profiter de toutes les connaissances et expériences offertes par les universités françaises et les villes où se situent les Facultés académiques. Je recommanderais également qu’ils s’informent sur les perspectives d'avenir pour la poursuite d'études et de recherches. Qu’ils profitent également de la vie artistique et culturelle de la France. Concernant le domaine de l'emploi, je conseillerais la reconsidération des possibilités de travail au niveau européen, la bonne information et le choix idéal selon leurs études et spécialisation. En plus, de la patience et un esprit d'adaptation et de coopération car le marché du travail risquerait de rester compétitif en France, comme dans d'autres pays.

 




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